octobre 31, 2003 |
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Méthode Coué
They say an end can be a start
Feels like I've been buried yet I'm still alive
It's like a bad day that never ends
I feel the chaos around me
A thing I don't try to deny
I'd better learn to accept that
There are things in my life I can't control
They say love ain't nothing but a sore
I don't even know what love is
Too many tears have had to fall
Don't you know I'm so tired of it all
I have known terror, dizzy spells
Finding out what secrets words won't tell
Whatever it is, it can't be named
There's a part of my world that's fading away
(...)
You know I don't want to be clever
To be brilliant or superior
True like ice, true like fire
Now I know that a breeze can blow me away
Now I know there's much more dignity
In defeat than in the brightest victory
I'm losing my balance on the tight rope
Tell me please, tell me please, tell me please...
(...)
I'm feeding the enemy
I'm in league with the foe
Blame me for what's happening
I can't try, I can't try, I can't try...
No one knows the hard times I went through
If happiness came, I missed the call
The stormy days ain't over
I've tried and lost now I think that I pay the cost
Now I've watched all my castles fall
They were made of dust, after all
Someday all this mess will make me laugh
I can't wait, I can't wait, I can't wait...
Phoenix - If I Ever Feel Better - Ete 2001
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posted by Lisbeï @ 10/31/2003 08:32:00 PM ::
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Je viens d’écrire un truc terrifiant. Vraiment terrifiant. J’en ai moi-même la nausée. Mais non, je ne vais pas le publier. Pas tout de suite. Peut-être jamais. Je ne veux pas laisser un tel immondice tout le weekend sans pouvoir vite vite le balayer par une jolie photo ou une divagation musicale, sans pouvoir le plus rapidement possible l’enfoncer dans un recoin des archives. Ce n’est pas à ça que je veux penser pendant ces deux jours au coin du feu, à mille lieues de l’adsl, du html et des ftp, ce n’est pas ça que je veux voir dans mon miroir sans tain ce weekend… Non.
Je veux oublier. Juste oublier pendant 2 jours. Oublier la nuit, le froid, la pluie, les errances et les divagations. Ne pas penser, ne pas ressasser, ne pas douter. Me perdre dans cette foule, les neurones béatement bercés par l’alcool, le corps alangui par la chaleur du feu, les mains occupées à trier mes cartes pour ravager d’une « garde contre » mes pauvres condisciples de tarot. Ou de Uno. Ou de Trivial. Ou de je ne sais quelle autre connerie. Sûrement un ou deux livres aussi. De la musique, sûrement. Et la paix. Et des mots sans sens, sans passé et sans avenir. Stop. Pause. Parenthèse. Off. Juste le temps d’un weekend dans la ouate sans âge des veillées au coin de l’âtre d’une ferme normande. Ecouter. Rêver. Mais se taire, surtout.
A lundi.
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posted by Lisbeï @ 10/31/2003 04:44:00 PM ::
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octobre 30, 2003 |
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Des historiettes comme des bulles de savons irisées, des parenthèses d’illusions d’amour qui finissent mal caressées par des cordes métalliques, des mots chuchotés, gémis, à peine avoués dans la pénombre d’une cave. Les grands enfants blasés se taisent pour une fois, et se laissent honteusement aller à l’anonymat du noir. Les regards se dépêtrent peu à peu des entraves tissées par les alchimies modernes pour se faire rêveurs, tendres, doux… Perdue dans un coin d’obscurité, je me laisse bercer moi aussi par ces bulles de paix, le cœur un peu moins moqueur qu’en pleine lumière. |
posted by Lisbeï @ 10/30/2003 01:06:00 PM ::
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octobre 28, 2003 |
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Ssshhhhhhh........
Go to sleep you little baby
Go to sleep you little baby
Your momma’s gone away and your daddy’ as gone to stay
Didnat leave nobody but the baby
Go to sleep you little baby
Go to sleep you little baby
Everybody’ as gone in the cotton and the corn
Didnat leave nobody but the baby
You are sweet little baby
You are sweet little baby
Honey in the rock and the sugar donat stop
Gonna bring a bottle to the baby
Donat you weep pretty baby
Donat you weep pretty baby
She’as long gone with the red shoes on
Gonna meet another lovin` baby
Go to sleep you little baby
Go to sleep you little baby
You and me and the devil makes three
Donat need no other lovin`baby
Go to sleep you little baby
Go to sleep you little baby...
Emmylou Harris, Alisson Krauss, Gillian Welch
Didn't Leave Nobody But The Baby
Afro-American Slave Song |
posted by Lisbeï @ 10/28/2003 05:38:00 PM ::
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octobre 27, 2003 |
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Status Quo
L'Everest est toujours au Tibet avec Tony.
Raphaël est en vase clos, le temps de redevenir sociable.
[Edit: He came to say he was sorry]
Rien ne m'est tombé dessus.
Respirer est juste un peu moins difficile.
C'est officiel: je suis cinglée. |
posted by Lisbeï @ 10/27/2003 09:11:00 PM ::
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C’est terrifiant, cette mémoire du corps. Dormi toute habillée, comme je l’avais déjà fait il y a tout ce temps, avec ce sombre et inexplicable pressentiment, ce sursaut d’horreur à l’idée d’avoir le moindre contact avec Vincent cette nuit là, dans ce grand lit abritant de si grandes amours déjà passées… Moi, je ne le savais pas encore mais mon corps lui le savait, et s’était recroquevillé de lui-même dans un petit coin, ces amas d’étoffes le protégeant du moindre frôlement voulu ou non… Cette nuit, dans mon grand lit à moi toute seule, peuplé de livres, de papiers, de cds, de stylos et de pulls, j’avais peur…
Je me sens presque comme ces jours lointain de juin, pliée en deux. Mal partout, ankylosée, courbaturée, cette nausée permanente, cette sensation d’étouffement, ce mal-être physique à fleur de peau… la seule différence, c’est l’esprit lucide. A l’époque, plus rien ne fonctionnait, les neurones baignaient alors comme le cœur dans la glace, je me souviens de longues heures à admirer, fascinée par la simplicité et l’ingéniosité de la chose, les articulations à la fois si délicates et si précises de mes 10 doigts… Là, les neurones tournent, frôlent d’ailleurs un peu trop la zone rouge, malgré le manque de sommeil, malgré tout… Des heures de vide au bureau, et cette peur totalement irrationnelle de rentrer à la maison rejoindre d’autres heures de vide. Je compte les secondes qui me séparent de la fuite, mais je redoute le crissement métallique de la clé dans la serrure… Ce sentiment physique que l’Everest n’attend plus que mon retour pour s’abattre sur ma petite vie… J’ai beau savoir concrètement que rien ne m’attend à la maison si ce n’est le silence et le froid (Raphaël claquemuré dans son monde à lui), mon corps se raidi, ma peau se contracte, j’ai presque l’impression physique de rapetisser… Je vais raser les murs, tenter de maintenir ce silence glacé, tenter par mon inexistence de faire oublier au monde que je respire en catimini dans mon coin… Chut… Juste, respirer… |
posted by Lisbeï @ 10/27/2003 04:43:00 PM ::
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Ca ne passe pas.
2 heures de sommeil éveillé presque tout habillée, pelotonnée sous la couette, le corps raidi les dents serrées, à tenter en vain de me détendre. J’avais froid. J’ai froid. Je tremble comme une feuille. Le cœur au bord des lèvres. Impossible d’avaler quoi que ce soit. C’est une cairn en entier que j’ai à la place du cœur et des poumons.
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posted by Lisbeï @ 10/27/2003 02:04:00 PM ::
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Je ne sais pas trop comment dire ça. En fait, ce n'est pas du tout ce que j'avais envie d'écrire il y a encore quelques minutes. Ca va pas. Raphaël m'a engueulé sur un de mes mot dont l'ironie et l'humour cynique, et l'affection qu'il tentait d'exprimer, ne sont pas passés... Juste, on était pas dans le même état d'esprit... Et mes tentatives d'explication et de dédramatisation n'y ont rien changé... Je sais que dans ces cas là, il faut juste attendre qu'il passe à autre chose, et même s'il ne s'excuse pas, et ce n'est pas grave du tout qu'il ne s'excuse pas, son "bonjour" détaché de demain sera sa façon à lui de me dire qu'il regrette... Et il sait avoir des mots durs, Raphaël... J'ai envie d'aller le voir, lui dire encore que je suis désolée, "faire la paix", mais je sais que c'est la pire des choses à faire... Alors je reste là, la porte grande ouverte pour qu'il comprenne que je ne lui en veut pas, et le coeur gros...
Il faudrait que j'arrive à pleurer, à soulager ce coeur gros qui comprime ma respiration, je sens les larmes qui tentent de trouver le chemin de l'air libre, ça me ferrait sûrement du bien, de lacher un peu... Mais pleurer, c'est encore quelque chose que je ne sais pas faire... Comme aimer... Comme donner... Comme dire tout simplement "je t'apprécie", "je suis bien avec toi", "je t'aime", autant de mots impossible à dire, à exprimer... Alors je pirouette, je cynise... Presque honte d'oser ressentir des sentiments pareils, et aussi une immense pudeur ... Une gêne aussi... Je ne sais pas exprimer l'affection, la donner, je ne sais pas la recevoir non plus... Une main qui bouge, un mouvement du bras pour vous attirer contre soi... Je me surprends encore à 29 ans à avoir parfois des sursaults incontrôlés de peur, d'auto-protection envers ces gestes si évidents pour d'autres... Et c'est là que d'un seul coup je me souviens que mes "je t'aime" d'antant étaient balayés par un revers de main... Bon, là, c'est parti, je chiale comme une gamine, comme la gamine que j'étais, à sanglots asphyxiants presque hystériques, à m'accrocher terrorrisée à la main main même qui fait pleurer, à quémander des miettes d'amour, de réassurance... Putain de dimanche soir...
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posted by Lisbeï @ 10/27/2003 01:25:00 AM ::
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octobre 26, 2003 |
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Wrong targeting?
"Hello,
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--CUT--
*****************
--CUT--
Thank you.
Regards,
Walter Robert"
Le méchant robot n'a pas dû capter que c'est francophone par ici ... Normal, c'est en français :) |
posted by Lisbeï @ 10/26/2003 01:52:00 PM ::
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2h57?
1h57?
3h57?
Je sais plus dans quel sens ça marche....
Juste, une heure de plus pour rêver... Mais une heure de moins pour soleiller...
Pourquoi y'a toujours un - pour annuler le + ? |
posted by Lisbeï @ 10/26/2003 01:57:00 AM ::
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octobre 25, 2003 |
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Bis repetita
J'aime le rugby... (et aussi les rugbymen)...
Surtout quand grâce à leurs prousesses (51 à 9, nom de d... !), ce sont 2 bouteilles de Champagne que mon pauvre ami écossais Kenny offre avec le sourire :) |
posted by Lisbeï @ 10/25/2003 07:18:00 PM ::
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octobre 24, 2003 |
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Music
Rubrique "Music" à droite, cliquer sur "Radio Blog" et pfff, "pop up" :)
C'est tellement plus facile de bidouiller son blog que d'écrire... Tellement plus facile de bavasser de la pluie et du beau temps, de cheveux blancs, de petits riens et d'hommes qui n'empêchent pas de dormir... De faire des radios aussi... Bref.
J'avais évidement rêvé de faire un truc bien net, bien fignolé avec pop-up commenté et tout et tout... Mais ce soir, le technique m'enquiquine plus que beaucoup... [Edit: Entre temps, un petit lutin est passé pour donner le dernier coup de pouce... Merci :)] Alors on va faire comme d'habitude, comme quand la pierre dans l'estomac se rapelle à mon bon souvenir... On va se mettre au chaud dans cet endroit bleu et blanc, et on va rêver en écoutant des choses heureuses qui tentent de réchauffer de l'intérieur...
Grand Puba - I like it
Une atmosphère nuit avec Yann, il y a très longtemps... Une terrible soirée de représentation... On trouve une excuse pour fuir ces gens qui attendent de nous qu'on fasse semblant... Une cassette pêchée miraculeusemnt au fond d'un gros manteau d'hiver et une voiture vrombissante... Grande, grande soirée de bonheur... Si quelqu'un connait le sample original de cette merveille, le mail c'est en haut à droite :) Au passage, oui, il "chante" faux :)
Chaka Kahn - Stay
Un grand classique du chaud, de l'espoir et du sourire... Excellement repris par Erykah Badu... Je rêve de trouver ça en live...
Arrested Development - Shell
"Just a shell until you decide to rebel"... "The "me" generation's a desease"... Longtemps un hymne :)
Prince - The Ballad of Dorothy Parker
Parce ce que y'en a qui ont cru qu'ils allaient échapper à Prince? Ca va pas, non?
Argh... Obsédant, sec et moite à la fois, une histoire entre parenthèse, ça monte, ça descend, les voix tout en échos... Et cette basse vrombissante...
Erykah Badu - The otherside of the game
Je pourrais écouter cette version live non-stop pendant une semaine sans jamais cesser un instant de savourer cette voix, cette atmosphère, cette interprétation...
Prince - Uptown
Le hurlement de bonheur, c'est par là, c'est tout ce que j'aime chez ce fou furieux: ces voix qui se complètent, s'étoffent et jouent les unes les autres, cette énergie dingue, ces synthés Bontempi et ces guitares qui gimmickent de concert, le couple basse/batterie qui porte tout ce petit monde à bout de bras... "Everybvody's going Uptown, that's where I wanna be, Uptown, set your mind free, Uptown, everybody hot, Uptown, I don't wanna stop, no..."
Roy Ayers - Everybody loves the sunshine
Moi comprise... Surtout quand il y a des "bees and things and flowers..." Un pur enchantement des sens...
Cherelle / Alexander O'Neil - Saturday Love
Bah oui, moi j'adore ce genre de vieux trux tout en boites à rythme... Cucu, certes mais cet enchainement de "mondaytuesdaywednesdaythursdayfridaysaturdaylove" reste obsédant...
iam - Le repos c'est la santé
Tout est dit :) Si quelqu'un connait le sample, le mail est toujours en haut à droite...
Rotary Connection - I am the black gold of the sun
Alors là, rien ne va plus... Un ovni absolu de la soul... Remixé (et correctement) il y a peu, dégustez la perle originale dans son écrin de 1971... Ecoutez, avec la grande mademoiselle Minnie Riperton aux choeurs, entre autre...
Prince - I Wonder U
Inclassable... Plat, contenu... Un rêve/cauchemard sous influences...
Central Line - Walkin' into the sunshine
Un hymne personnel... Le funk tardif, la musique du bonheur... "This kind of life is not for me" !!
A la réécoute, c'est bien inégal tout ça... Un peu plat au début, plus en force sur la fin... Et pas très récent non plus :) Mais les belles choses, ça n'a pas d'âge... |
posted by Lisbeï @ 10/24/2003 04:34:00 PM ::
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Sujet suivant
En fait, je crois que j’ai compris.
Compris, ou presque, le pourquoi d’une réaction aussi épidermique, aussi affolée, aussi ridicule…
Plus de 6 mois que j’ai ouvert ce blog, et plus de 6 mois que je l’élude, elle… Que j’écris et que je rêve à mots hauts de plein de choses enfouies, entassées, ces monceaux de choses sur lesquelles je saute à pieds joints de tout mon poids en espérant les pulvériser, ces errances, ces divagations… Mais je ne fais qu’évoquer parfois, au détours de mots que je suis la seule à comprendre, la matrice de ces errances… Un soir, il y a longtemps, tout au début, j’avais esquissé… Puis Blogger avait buggé… Et depuis, je n’ai pas eu le courage de recommencer… Je ne sais même pas par quoi ni par où commencer... Un jour, j’aimerais que Lisbeï me raconte son champs lexical de l’affrontement, et que telle Thucydide en son temps, elle chronique cette longue, longue guerre personnelle, dont les cicatrices ressurgissent parfois quand on me dit « tu es un monstre »…
Bref. Sujet suivant.
Lou:), tu n’y es pour rien, ne t’en fait pas. |
posted by Lisbeï @ 10/24/2003 04:29:00 PM ::
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octobre 23, 2003 |
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C'est pas vrai, tout ce qu'il y a la dessous. C'est pas vrai. Je ne l'efface pas parce que je me suis promise à moi même en commencant ce blog que j'assumerai, quelle que soit la peine des mots que j'y mettrais. Mais c'est pas vrai. je ne suis pas aussi dure et implacable que ça, pas aussi destructrice, pas aussi terrifiante... C'est pas vrai. |
posted by Lisbeï @ 10/23/2003 06:25:00 PM ::
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Apocalypse Now
Je tiens ici à remercier Lou:), "jumelle astrologique", pour m'avoir définitivement mis le nez dedans. Déjà, vivre avec ça, c'était pas évident:
Lion:
tempérament ardent, passionné, dominateur. Grande confiance en soi qui rend parfois présomptueux, toujours ambitieux, et qui permet d'accomplir ou d'obtenir, avec une aisance et une simplicité apparente, ce qui semble compliqué ou impossible aux autres. Manque de faculté d'adaptation et de sens de l'opportunité, compensé par une volonté forte, affirmée, un goût prononcé du pouvoir et une constante maîtrise de soi. Caractère franc, loyal, autoritaire, audacieux et orgueilleux, magnanime ou intransigeant selon le cas. Conscience claire de ses possibilités et de ses capacités, et penchant naturel et spontané à les exploiter et à profiter de tous ses atouts. Tendance même à s'approprier les richesses extérieures dont il prend possession ou auxquelles il s'identifie sans complexe. Esprit tourné vers les grandes idées, les sentiments nobles et généreux, sensible aux concepts et aux théories qu'il applique et incarne si parfaitement, qu'on lui en attribue souvent la création. Besoin de paraître, de se sentir aimé, admiré, approuvé. Goût du luxe, du confort, de l'aisance matérielle. L'amour Lion est vécu comme un sentiment réciproque, fondé sur une estime mutuelle indéfectible. Très possessif, il ne laisse aucune marge de manoeuvre à l'autre.
Saison : l'été le soleil rayonne, illumine domine. C'est la période la plus chaude de l'année, celle des blés dorés, gorgés de soleil, prêts à être récoltés la nature aux couleurs chatoyantes est généreuse, riche, foisonnante. Tout n'est qu'abondance.
Element : le feu. Il s'agit du feu ardent du Soleil, générateur de toute vie sur Terre. Mais là, il est maîtrisé, dominé, utilisé. C'est un feu généreux. Toutefois, il n'est pas bon de s'y exposer, car il brûle.
Mais si en plus il faut y rajouter ça...
Ascendant Scorption
Psychologiquement, vous êtes d'une nature bilieuse constituée de pulsions agressives poussant à la transformation de votre être et, à chaque instant, de la situation dans laquelle vous vous trouvez. Comme s'il s'agissait d'une lutte permanente pour vous affirmer, vous ne pouvez vous empêcher de sonder l'autre par une pique, non pas par méchanceté mais juste pour mieux le connaître ; la vie et le sentiment d'exister pour vous sont appréhendés par la révolte, la tension, l'impulsion de provoquer pour mieux connaître l'autre par la réaction qu'il aura. Louvoyant avec cette sorte d'attitude agressive ressemblant à une sournoise inquisition, vous êtes souvent étrangement silencieux introverti et secret, ressassant vos pensées tumultueuses au tréfonds de votre esprit, laissant les autres perplexes ou étonnés de ce comportement quelque peu singulier.
Avec un tel Ascendant, votre comportement laisse apparaître qu'aux yeux des autres, vous êtes secret, puissant, dominateur, résistant, intuitif, affirmé, charismatique, magnétique, volontaire, audacieux, perspicace, passionné, créatif, indépendant, vigoureux, généreux, loyal, travailleur, persévérant, indomptable, possessif, rusé, obstiné, ambitieux, instinctif, tenace, sexuel, sexy, fier, intense, avez l'esprit de compétition, mais vous pouvez être aussi agressif, destructeur, têtu, angoissé, tyrannique, pervers, sadique, violent, égocentrique, complexe, critique, cruel, méchant, dur, jaloux, calculateur, vulnérable, dissimulateur.
Je suis donc une grosse méchante perverse et terrifiante qui détruit tout ce qui bouge (et même ce qui ne bouge pas)... Achevez-moi, quoi!
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posted by Lisbeï @ 10/23/2003 02:43:00 PM ::
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octobre 22, 2003 |
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Hair
29 ans - 2 mois - 4h - 2 cheveux blancs - and counting... |
posted by Lisbeï @ 10/22/2003 04:59:00 PM ::
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octobre 21, 2003 |
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Il était intelligent, plein d’humour, beau, fin d’esprit, tendre, indulgent, patient, taquin, intègre. Etudes en parallèle, goûts similaires, défauts complémentaires. Bon amant.
Mais.
Justement, mais quoi ?
Presque 2 ans d’une relation bien sous tous rapports. Nous glissions, sans heurts, sans crises, sans hauts, sans bas, nous glissions… Nous glissions… Nous dormions… Moi du moins, j’avais l’impression de dormir les yeux grands ouverts… Il commençait à parler de vie commune, de planning de vacances et nous n'avions même pas 25 ans… Lentement mais sûrement, sur une mer d’huile sans marées ni rochers, nous glissions vers les enfants, le mariage, les emprunts et les vacances avec la belle famille…
Et j’attendais tellement plus d’une relation, j’avais envie de tellement plus… Je rêvais d’amour, de cœurs à la chamade, et je me levais le matin auprès de mon meilleur ami, de mon autre frère… Alors je suis partie. Mal, trop vite, sans un mot d’explication, sans un regard en arrière…Parce que je n’avais aucune raison de partir, mais aucune raison de rester non plus… Parce que j’avais trop peur qu’il n’anéantisse le peu de courage que j’avais à espérer que l’amour, c’était (c'est?) plus que ça… Entêtée romantique… Et je suis partie tout court, parce que j’ai tout quitté en même temps : mes/nos amis, mes/nos centre d’intérêts, mes/nos carrières toutes tracées… Je voulais vivre, je voulais aimer, je voulais vibrer, je voulais découvrir, je voulais rire, je voulais m’envoler, je voulais me frotter au monde, au vrai monde, celui de l’autre côté des murs de l’université et des réunions politiques…
Il est beau, patient, taquin, fin d’esprit, tendre, intelligent, intègre, plein d’humour, indulgent. Etudes en parallèle, goûts similaires, défauts complémentaires, boulots analogues. Sûrement toujours bon amant.
Nous ne nous voyons pas très souvent, son amie est très jalouse de son temps… Son amie est très jalouse tout court. A chaque fois, nous retrouvons cette étincelle, cette complicité, cette entente et cette compréhension joyeuse, heureuse. Au moment du départ, il y a toujours cette étincelle muette dans ses yeux. Dans les miens sûrement aussi. Pourquoi. Pourquoi on s’aime tellement sans arriver à s’aimer tout court ? Ca serrait tellement plus simple. |
posted by Lisbeï @ 10/21/2003 12:45:00 PM ::
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octobre 20, 2003 |
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Grand rien:
Une longue douche chaude dans une salle de bain chaude... Et non, c'est pas moi, c'est Rafou qui a lancé le chauffage tout seul comme un grand! Jules ne pourra pas m'en vouloir :) |
posted by Lisbeï @ 10/20/2003 12:11:00 PM ::
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octobre 17, 2003 |
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C’était le dernier dimanche d’été. J’avais le cœur dans l’estomac, un dolmen avait squatté sa place, et le cerveau était parti se planquer du côté des sandales. J’avais pleuré dans les bras de Nolwenn la veille, puis parcouru 400 km en 12h, histoire de plomber de ma présence une soirée d’anniversaire campagnarde, avant de me trainer, la mort dans l’âme et 4h de sommeil en stock, à ce pique-nique que j’avais pourtant organisé… Pas moyen d’y échapper décemment …
C’était le dernier dimanche d’été à l’ombre des descendants du chêne de Saint Louis, et les heures s’étaient égrenées à écouter, comme dans un rêve lointain, les caresses d’un homme sur ses cordes, quelques voix se joignant parfois pour soupirer ces chansons qui parlent de secrets honteux et d’errances vaines.
C’était le dernier dimanche d’été, et je n’arrivais même plus à savourer le plaisir de ce corps malléable en robe de fille, la première depuis tant d’années sur laquelle j’arrivais à avoir un regard autre que haineux, ni celui de cette musique pourtant remède habituellement infaillible contre le vague à l’âme…
Il était tard, et puis je n’en pouvais plus de faire de la présence… Ni les rires des gentils, ni le soleil, ni rien, rien, rien… Rien à faire pour desserrer les dents… "Je vais y aller, à bientôt …". "Attends-moi, je rentre aussi…"
Nous voilà partis sur les sentiers du retour… Nous nous connaissons une passion commune, mais nous ne nous connaissons pas, nous… Moi qui n’aspirais qu’au silence et au vide… Ses questions sont comme autant de coups de poing dans l’estomac qui m’exilent encore plus dans mon hébétude tout en activant cette violence aveugle que je tente pourtant de retenir depuis des jours… "T'es qui? Tu fais quoi ? Tu aimes quoi ? Tu lis quoi ?". C’est tout simple pourtant, cette parade bêtement banale du "faisons connaissance…" Pour moi, c’est dos-au-mur, une suffocation qui fait exploser un torrent de panique et de rage, le cœur à 350 km/h… "Mais qu’est-ce que ça peut bien te foutre ?". Je m’arrête, le cœur au bord des lèvres, je le dévisage... Je me tais… Je fini par murmurer un "Et toi ?"… Juste qu’il parle de lui, pour avoir la paix moi, juste pour qu’il ne me touche pas…
Et ces mots, ses mots qui me désarçonnent encore plus, comme s’il se mettait à nu : ce qu’il aime, ce qui le touche, ce qui le fait pleurer, ce que ça révèle sur lui, ses lueurs d’espoir, ses doutes, ses rires spontanés, ses souffrances, ses points faibles et ses fragilités… Alors que moi je suis là, la hache à la main et le meurtre dans les yeux … J’ai honte… Honte de moi, honte de ma haine, honte de ma violence... Et puis mal pour lui, peur pour lui, peur de son inconscience… Comment peut-il se livrer ainsi à une inconnue, comment peut-il aussi simplement, pacifiquement, spontanément me donner son trousseau de clefs et m’indiquer toutes les serrures avec sourire et confiance… Ses mots si simples qui sonnent comme autant "d'être" libre, assumé, serein… Cette impression de paix, de fluidité, d’unité absolue avec lui-même… Pas peur de parler, de se montrer, de s'exposer aux regards des autres, parce que tout en en paix, l'endroit et l'envers "un, unis et indivisibles". De comptes à rendre à personne, un face à face pacifique et unifié dans un miroir sans tain... Inateignable parce que certain de ce qu'il est... Il me fascine/terrifie...
Je l’abandonne / le fuis lâchement dans un métro, ombre de moi-même silencieuse et complètement sonnée… D’un seul coup, il a l’air bien petit et fragile coincé sur sa banquette… Je fuis retrouver mon silence hurlant et chaotique… Il a dû se dire que j’étais cinglée… Ce jour là, ce n’était pas totalement faux. |
posted by Lisbeï @ 10/17/2003 05:51:00 PM ::
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Je viens de deleter la 180e ébauche de post sur le pourquoi/pour quoi de Lisbeï. J’arriverai jamais à l’écrire ce truc… Faudrait p'tet déjà que j'arrive à le penser clairement... |
posted by Lisbeï @ 10/17/2003 01:57:00 PM ::
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octobre 16, 2003 |
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4 trentenaires déchainés, amoureux des mots et des langues, appliqués dans un concours de traduction litterale et de mots tarabiscôtés. Dites "babyfoot" à un Ecossais, et expliquez-lui qu'on appelle ça comme ça parce qu'il y a des chaussons roses et bleus sur les poignées de chaque côté de l'objet en question, et que la petite frimousse sert de ballon. Dites lui qu'entre l'image et le concret, il peut y avoir une différence: "désossé", oui, concrètement c'est "unboned"... "boneless", quoi, "sans os"... Ayez recours aux images simples à appréhender pour 4 IT freaks: "wireless", c'est pas la même chose que "unwired"... Parlez-lui des subtilités de l'ironie à la française, et pourquoi ces "mademoiselle Emmanuelle" et "madame Lisbeï" nous font pleurer de rire... Plongez le dans la "Nana" de Zola, et écoutez le se plaindre que les mots qu'il y trouve ne lui sont pas d'une utilité quotidienne... Ecoutez le nous taquiner sur l'illogisme absolu de la prononciation de "Sommerset Maughan"...
Laissez moi dévaler ces longs boulevards dans la nuit, bercée par le "clic-clic" de 7 cm de talons, le corps aiguisé, fringuant, la tête dans les étoiles, les joues roses de froid, le sourire au coin des lèvres... |
posted by Lisbeï @ 10/16/2003 01:45:00 PM ::
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octobre 15, 2003 |
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Help ?
Tu ne sais pas trop pourquoi.
Mais hier, tu as nonchalamment tué quelques minutes à regarder d’un peu plus près ce qu’on propose au chaland sur la place de Grève… Et tu t’es surprise à avoir des sursauts incontrôlés sur le thème "Mais ça à l’air super intéressant ça!". Tu as envoyé un CV updaté barré d’un "dispo à partir du 02/01/04" à une boite d’interim qui te demandait de tes nouvelles… Puis tu t’es d’un seul coup rendue compte que, là-tout-de-suite-là-maintenant, tu traînais sur des sites de html, en te disant que ça serait rigolo d’essayer de bidouiller sur ton blog… Tu as admiré le travail des autres, et tu t’es dis que ça serait vraiment chouette d’apprendre à fonctionner sous Photoshop, oui, toi, l’aveugle graphique… Puis tu reçois un mail d’un admiré, qui te félicite gentiment sur ton mail précédent parsemé de smilies…
Ce matin, tu as eu envie de mettre une jupe… Tu as certes réprimé l’envie (une jupe? ca va pas, non?), mais tu as tout de même ressorti des talons de tes cartons… Et en sortant de chez toi, tu t’es rendue compte que ton paquet de cigarettes était encore à moitié plein…
Tu ne sais pas trop pourquoi. Mais c’est clair qu’il se passe quelque chose… Au passage, il y a 168 heures, tu te tappais la tête contre le mur jusqu'à l'oubli total... Chut.. Prudence... |
posted by Lisbeï @ 10/15/2003 12:29:00 PM ::
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octobre 13, 2003 |
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Tu ne sais pas trop pourquoi. Sur le papier, rien n’a changé: toujours pas de sous, toujours pas de tendre, toujours pas de perspectives de quoi que ce soit… Juste… c’est moins lourd. Peut-être est-ce ces petits bonheurs du jour que tu t’octroies presque en cachette, ces mots qui te font rêver un peu plus encore, ces sons qui gorgent ton cœur de chaud et de rires, ces moments que tu partages en paix avec ceux que tu aimes et qui t’aiment… De nouveau, tu vois venir le soir la promesse de longs moments paisibles et sereins plutôt que celle de gouffres de noirceur amère, de nouveau tu te surprends à te dire que tu sauras prendre soin des tiens et de toi, quoi qu’il arrive, parce que tu as survécu jusqu’ici envers et contre beaucoup, et que sur le fond, il n’y a plus grand chose qui te terrorise au point de te paralyser totalement… Tu as peur que ce ne soit qu’une bouffée d’euphorie par définition éphémère… (Ta spécialité, ça aussi… Quand ça va un peu moins mal, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche et que ça ne va pas tarder à te tomber dessus, de préférence en traître… On te taquine assez sur ces histoires de récipients à moitié vides) Mais en même temps, ce n’est pas assez fort pour être de l’euphorie… C’est juste placide et posé… Ca serait chouette d’ailleurs si tu pausais un peu sur cette histoire de moitié… Si tu évitais de t’(e) (re)aventurer vers des tiers ou des quarts… |
posted by Lisbeï @ 10/13/2003 05:59:00 PM ::
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Corsican Style...
Je rêvais de Carlo, de notre dernière rencontre et de ce mail que je dois écrire depuis des semaines...
C'était bien, c'était tendre, cette soirée à papoter à l'ombre de la Bastille, avant qu'il ne reparte là bas à l'est, là où il fait si froid...
Puis d'un seul coup, mon lit tremble... tout seul... Et ce "bang" tranchant... Et puis ce long silence incrédule... Et puis ces sirènes urbaines... Je cherche à rattraper mes rêves avant qu'ils ne disparaissent dans l'oubli... Peine perdue... J'entends Raf qui s'agite.... "Raphaël, c'était quoi?" Il passe la tête par l'embrasure de la porte, dans le noir "j'en sais rien, mais tout l'immeuble a vrombi!"... Bon, au moins ça prouve que ce n'était pas dans mon rêve alors...
La porte claque... Puis reclaque... Rapport de mon reporter personnel "Dégoûté de ne pas avoir de numérique! Y'a un mec qui a fait sauté les impôts dans l'avenue!". Les impôts? C'est à 100 m à peine... Un mec qui, comme beaucoup, devait souhaiter offrir une bonne excuse aux impôts pour qu'ils l'oublient...
Au passage, sûrement un peu de peur chez les 11èmois, mais aucun mal...
Edit: revendiqué par les Corses, en effet... |
posted by Lisbeï @ 10/11/2003 12:05:00 PM ::
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octobre 10, 2003 |
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Il m’a dit: "Un chômeur heureux est un chômeur qui prépare son chômage : mets des sous de côté, organise à l’avance l’administratif, et ai un plan boulot à 2 ou 3 mois en fonction du temps off que tu veux prendre…".
1) Non. Va falloir s’y (re)mettre. Faudrait déjà que j’ai le courage de vérifier ce qu’il (n') y a (pas) sur mon compte…
2) On peut tenter.
Je n’ai jamais été au chômage. J’ai enchaîné les études et les boulots. Et je suis rentrée de Lux avec droit à rien, donc je n’ai même pas fais les démarches. Et je suis terrifiée qu’il y ait une virgule de moins ou de plus qu’il ne devrait y avoir selon les Règles Administratives, et que je ne touche pas d’indemnités… Que je ne puisses plus payer la maison… Que je me retrouve sur le trottoir avec des cartons de livres et un vaisseau spatial branché à rien… Pour aller où… Pour faire comment… Pour faire quoi… Bref…
Les cotis’: normalement, je les ai plus que largement. Mais si ils me demandent de sortir en plus 3 ans de fiches de paie en francs Luf… Je sens déjà mon dossier oublié au fond d’un tiroir d’Assedic…
Les sous : La vache. Va falloir tout arrêter. Tout. Tout. Tout.
Les APL : Ca va dépendre s’il prennent en compte le fait que je suis aux Assed’ ou non.. Et aussi de leurs délais. Sans APL, la maison va me coûter bien plus de la moitié de mes indemnités… Au passage, tant que j’ai une mutuelle, ça serait intelligent que je m’en serve… Dentiste (môman!), ophtalmo, gynéco (gggrrrr)…
3) Alors là… Un boulot, certes… Mais concrètement, quoi? J’ai envie de quoi ? Je suis bonne à quoi ? Faire le tour des boites d’intérim et enchaîner (si j’ai de la chance) les contrats sans intérêt en attendant (quoi) ? Hanter le net à l’affût d’un contrat d’esclave supplémentaire, sans oublier le processus de regardage de ligne de la main humiliant, pour que ça se finisse par un "Mademoiselle, votre ligne de karma dit que la cicatrice que vous avez sur la main gauche nous laisse supposer que vous ne serrez pas en communion avec notre société" ?
Virer de bord totalement ? Certes. Cap au… ? |
posted by Lisbeï @ 10/10/2003 03:38:00 PM ::
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octobre 09, 2003 |
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Nota Bene
Je n’ai pas le temps de trifouiller du code. Non seulement je ne sais pas, mais je n’ai pas (beaucoup) le temps / la patience d’apprendre. Donc, changer des couleurs, mettre une photo et des liens, c’est à la limite de l’exploit. (Le premier qui rigole…)
Pour la photo : je l’aime bien. 4 ans à vue de nez, Yann venait juste d’arriver, ça doit être le seul été où nous avons navigué avec le First 27 (à moins que ce ne soit encore l’Elor 65?) avant que mon père ne se débarrasse de ces 27 pieds pataux… La sortie de Ster Wen vers 10h… La lumière, la mer plate et la bruyère pelée accrochée à ces monticules de roche belle-îlois… C’était avant le début de la fin en fait, avant qu’il ne fuit, qu’elle ne sombre, même si l'effondrement final prendra en fait encore pas mal d’années… J’aime bien cette photo… Elle est douce, paisible, tendre… je n’ose écrire « comme moi »… Vu la teneur de mes errances coutumières, personne ne voudra le croire… Mais cela a-til une quelconque importance que vous me croyiez ou pas...
La couleur : suivant les écrans, c’est rose ou bordeaux… Trouble, mouvant, pas clair… Chouette !
Les liens : Leurs écrits me meuvent, m’émeuvent. Pour des milliards de raisons contradictoires.
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posted by Lisbeï @ 10/09/2003 01:52:00 PM ::
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Arrête.
Arrête d’être incapable de rentrer chez toi.
Arrête de toujours te débrouiller pour t’effondrer dans ta couette à pas d’heure, les neurones dans l’alcool.
Arrête de claquer ce fric que tu n’as pas, que tu n’auras bientôt plus du tout, dans des évitements vains. Demain, tu seras à nouveau consciente, et rien n’aura changé, parce que tu n’auras rien fait pour que ça change.
Arrête d’acheter de l’oubli pour oublier que tu dois oublier.
Arrête de te saouler de non-pensées et de non-existence.
Arrête de te trouver des excuses piteuses et de repousser, encore et toujours.
Repousser à quand ? Repousser pour quoi ? Repousser pourquoi ?
Arrête de te perdre.
Arrête tes conneries. |
posted by Lisbeï @ 10/09/2003 12:24:00 PM ::
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octobre 07, 2003 |
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Quelle est l'imbécile qui a promis, une main sur le coeur et l'autre sur l'acte de fondation de la SFIO, qu'elle ne lancerait pas la chaudière avant le 1er novembre... Hein, c'est qui cette nouille? |
posted by Lisbeï @ 10/07/2003 07:25:00 PM ::
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Un pincement au coeur vite refoulé.
Mais un pincement au coeur quand même... Je fais pourtant partie de ceux qui l'ont encouragé dans cette voie, qui l'ont exorté à choisir de vivre, de se laisser aller à la confiance... Il s'est lancé... Les jeux sont fait...
Peur pour lui bien sûr, peur qu'il souffre, peur qu'elle lui fasse mal, parce qu'en amour on a toujours mal, empathie primaire de ne pas supporter de voir ceux qu'on aime souffrir...
Je tremble pour lui, mais aussi très égoïstement pour moi... J'en ai honte... M'aimera t-il toujours, gardera t-il du temps pour moi, ne va-t-il pas me reléguer à une corvée familiale de plus et estomper cette amitié si complice, si forte, cette équipe unie depuis si longtemps envers et contre tous, et tout. Bien sûr que non... Mais j'ai peur qu'il m'oublie dans un coin, qu'il m'abandonne comme on jette un vieux sparadra effiloché et sale, qu'il se lance dans cette autre vie sans moi, qu'il garde tout ça pour lui tout seul... Que je ne sois plus une amie, mais de nouveau une soeur... Toujours, nous avons su intégrer les chéris de l'un et de l'autre dans nos vies... Mais... Mais... Une nouvelle, c'est toujours effrayant... J'ai beau savoir que l'amour donné à l'une n'est pas soustrait à l'autre, que ce n'est qu'une rubrique supplémentaire et complémentaire... Mais... Cette terreur que maintenant qu'il n'a plus besoin de moi, il disparaisse... Pour ne réaparaitre qu'après, quand de nouveau il aura besoin ne serait-ce que d'une présence... C'est humiliant et honteux, cette terreur de l'abandon, ce reflexe primaire du "et moi, et moi, et moi"... Bien sûr, nous pouvons vivre l'un sans l'autre, nous l'avons fait si longtemps... Mais ensemble, solidaires, alliés, c'est tellement mieux... C'est tellement essentiel pour moi, qu'on s'aime...
Yann, vis-la pour de vrai cette relation avec cette jeune fille qui me semble pourtant si banale... Mais prends soin de toi aussi, surtout... Moi, quoi qu'il arrive, quels que soient tes choix, je reste toujours là pour toi... Je ne te demande rien... De toute façon tu ne saura jamais rien de ces mots égarés... |
posted by Lisbeï @ 10/06/2003 12:51:00 AM ::
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octobre 04, 2003 |
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Telle Bouchle d'Or (version merisier), je me ballade dans ces 160 m2 à moi seule pour de longues, longues, longues heures... Le plaisir de vivre toutes portes ouvertes, le plaisir d'errer encore et toujours en tenue d'Eve, l'ivresse de la musique à pas d'heures, à pas de volume... Le plaisir de se sentir presque seule au monde au coeur de la nuit, à veiller sur la ville endormie... Presque envie de passer tout le weekend à profiter de mon domaine... |
posted by Lisbeï @ 10/04/2003 01:46:00 PM ::
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Grand rien:
Juste une poignée de secondes dans la rumeur ambiante, et ce partage fraternel de regards ironiques et de sourires amusés entre trois blogeurs névrosés. J’étais bien. J’ai aimé. |
posted by Lisbeï @ 10/03/2003 04:16:00 PM ::
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octobre 02, 2003 |
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Bis repetita
Un peu moins terrorisant que la première fois... Mais par encore très à l'aise non plus... J'ai de la chance, à peine le seuil franchi, je me glisse sous l'aile protectrice de visages connus, de plumes admirées et du monsieur qui récidive, accompagnés d'un charmant sour(r)ire... Peu à peu, ma camisole se relâche... Du monde... Mais moins que la dernière fois, je crois... Les gens sont plus figés, ce n'est pas la tournante ébouriffée et bon enfant du mois dernier... Même monsieur wiki est plus calme… D'un seul coup, la moitié de la salle disparaît dans un tourbillon... Dommage, j’aurais bien été à la découverte… Les groupes se resserrent peu à peu, et mes mauvaises habitudes de papillonnage se heurtent à de vraies discussions… Echange serré avec un adversaire à la hauteur sur le duel espace perso/portail (pas taper, pas taper!), migration confuse vers C & M, passage express parmi la fraîcheur, rencontre heureuse et admirative avec un de mes initiateurs blogesque accompagné d’une jeune pousse… Oops, raté métro :( … C’est entre Demoiselles que nous taxisons vers l’est… L'ange aura manqué ce soir, et ça n'a rien à voir avec le char...
Petit rien:
Ne PLUS JAMAIS retourner les appels de ma mère alors que je viens de passer une journée exécrable, et que là en plus, je vais devoir affronter une bonne trentaine d'inconnus qui ont des yeux, ceux là. Ne plus jamais retourner les appels de ma mère.... ?
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posted by Lisbeï @ 10/02/2003 08:23:00 PM ::
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Il m'a taquiné sur ce sourire éblouissant.
Et je n'ai pas pu m'empêcher de penser que c'était pour mieux dissimuler mon regard terne. |
posted by Lisbeï @ 10/02/2003 03:24:00 PM ::
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octobre 01, 2003 |
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Petit co-frère
Il va me manquer, ce petit frère Viking de hasard… Plus personne à taquiner sur les muscles disproportionnés de son avatar, plus de toc-toc « Je sors, tu me fais une natte pour plaire aux filles ? », plus de ronchonnements devant mon étalage permanent dans la buanderie, plus de pauses rêveuses sous ses toits du 7e, plus de maintenance informatique 24/24 grassement rétribuée en tablettes de chocolat (dépannage express à 3h du mat’, ça vaut bien ça:) ), plus de sourires en coin et de regards rieurs…
Il s’en va suivre la vallée de l’Indus de haut en bas… Retour en 2004… Nouvelle année, nouveau Tony ? Un peu plus confiant, un peu moins timide, un peu moins complexé par ce regard des autres sur son regard à lui, qui est pourtant si beau…
Reste à savoir qui il va trouver à son retour… 3 mois en tête-à-tête avec Raf… Si on exploite à fond nos 160 m2 pour ne pas trop se chercher de noises, et si on se tient éloignés de la vodka, on devrait survivre entiers jusqu’à son retour…
Tu manques déjà Tony… Bon vent, pleins d’aventures et de belles choses pour toi… |
posted by Lisbeï @ 10/01/2003 05:02:00 PM ::
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Petit rien:
J'ai (enfin) terminé ce &ç@#["à~§ de raport de malheur... avec trois semaines de retard... Jamais au grand jamais je n'avais fait pire... J'ai presque envie de bosser maintenant que je peux enfin sortir de cette tombe marketingeste...
Mais ça va se payer tout ça... Convoquée demain par Monsieur Le Directeur, pour me signifier très certainement que je n'aurais pas la prime prévue et que la société se passera de mes services à compter de janvier 04... Parce qu'il croyait en plus que j'allais accorder mes services à sa société pour encore quelques mois, lui?
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posted by Lisbeï @ 10/01/2003 12:17:00 AM ::
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Nombril |
Name: Lisbeï
Home: Paris
lisbei [at] yahoo [point] fr
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