| mars 30, 2004 |
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Il y avait le ciel, le soleil et la mer. Le glouglou du pont soulignant l’éternel va et vient de l’eau salée quittant le havre de l’étang pour mieux revenir chatouiller les huîtres et abreuver les hérons et autres cormorans de plein de bonnes choses iodées. Les altercations bruyantes mais bonhommes entre bestioles volantes des champs et bestioles volantes des eaux. Les premiers papillons, les camélias déployant toute la gamme du rose, du syrien au tendresse, quelques bourdons, le jaune des ajoncs en pleine gloire, les musaraignes, une belette même… Les moutons et les vaches, bien sûr… La caresse du vent dans les pins qui se confond avec celle du ressac sur le sable encore un peu brut… Ces longs et lents silences comme des chœurs de vie… Les ballades et errances sur ces espaces frontières, ces rivages aux contours flous et fluctuants : marais, champs, rochers, sable, eau claire eau salée, qui sait, c’est la marée qui décide… Et puis cette lumière, cette extraordinaire lumière tour à tour chaude, inquiétante, douce, impérieuse, cette lumière qui joue à cache-cache avec les yeux, soulignant toutes les nuances de vert de bleu et de gris de cette reine de ma contrée qu’est la mer…
10 jours sans questions, sans tempêtes, sans ressassements, dix jours libre de moi-même, dix jours sans avant et sans après, dix jours de presque insouciance…
10 jours de petits moments simples et doux, de cafés-croissants-gosthial-Libé silencieux, respectueux, solidaires, bercés par les nouvelles du monde et la lumière de l’étang, d’âpres débats sur le sentier du jour et la hauteur des vagues, de transmission de bottes secrètes et de savoir-faire de chef à marmiton, de bouquineries pelotonnés l’un avec l’autre, quatre mains pour deux livres mais ensemble pourtant, de rêveries au coin du feu et de petits et grands mots…
Retour… « soupir »… Retour, il faut toujours… La vraie vie, elle est ici.
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| posted by Lisbeï @ 3/30/2004 11:47:00 PM ::
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| mars 19, 2004 |
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Moi aussi. Je ne le mérite sûrement pas, mais... "soupir"... Qu'est ce que j'en ai envie...
Retour pour le poisson (si le héron ne l'a pas mangé :)... |
| posted by Lisbeï @ 3/19/2004 10:48:00 PM ::
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Enjoy
Colonne de droite, rubrique "music", "radio blog" et puis pff, gentil pop-up...
Juste plein de trucs que j'écoute un peu beaucoup en ce moment. Les plus calés reconnaîtront nombre de samples perpétuellement pillés, quelques bons mix aussi (comme de jolis vieux meubles pomponnés pour leur donner une seconde jeunesse), un clin d'oeil pour les geeks avec Computer Love (qui date quand même de 85, qu'on ne me parle plus de Air ou de Daft Punk), et puis beaucoup de bonheurs intemporels... Pas de Prince, bande de goujats, vous ne savez pas apprécier à sa juste hauteur le génie du nain pourpre... Au passage, j'ai mis 10 ans à me rendre compte que je voulais épouser Roy Ayers avant même de le connaître, car c'est lui, là, derrière les Roots, groupe que j'ai adoré dès le début. Et c'est là que je me rappelle qu'à 11 ans, je trippais sur le "I Feel For You" de Chaka Khan en boucle, arraché à ma mère après moult caprices: ce n'est que bien des années plus tard que j'ai découvert que c'était à l'origine un titre de ... Prince, et oui, alors que je connaissais à tout juste ce dernier de nom à l'époque... Les boucles se bouclent...
J'en vois d'ici qui grincent des dents devant un tel étalage de vieilleries... Tans pis, j'assume mon dada d'archéologue de la "black soul"...
Me'shell Ndegeocello Feat. Herbie Hancock - Nocturnal Sunshine
Isley Brothers - Fight The Power (12")
The Roots Feta. Roy Ayers - Proceed II
Chaka Khan - Somethin? Deep
Al Hudson - Pop It
Minnie Riperton - Minnie's Lament
Treacherous three - The Body Rock
Pharcyde - Passin' Me By (Fly as Pie Remix)
The Bar-Kays - Let's Have Some Fun
Zapp and Roger - Computer Love
Delegation - Heartache n°9 (mix)
Pharcyde - She Says (Dj Premier Remix)
George and Glenn Miller - Touch Your Life
Slave - Slide
Secret Weapon - Must Be The Music (12?)
Stevie Wonder - Ma Chérie Amour
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| posted by Lisbeï @ 3/19/2004 05:03:00 PM ::
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Si j'avais participé à cette campagne, je crois que j'aurai été fière d'avoir eu l'idée de faire ce petit rappel de droit électoral sur la profession de foi. Le truc, c'est que je ne suis pas sûre que ça aurait été pour ce groupement là... Mais bon, chapeau, bien pensé, bien vu... |
| posted by Lisbeï @ 3/19/2004 03:27:00 PM ::
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| mars 17, 2004 |
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17 mars. Saint Patrick. Oserais-je avouer que s’il ne me l’avait pas rappelé, je n’y aurais sans doute pas prêté attention. Du moins pas aujourd’hui. Dans quelques jours sûrement, j’aurai marqué un temps, étonnée, « Tiens, c’était la saint Patrick »… 17 mars…
La journée est radieuse, chaude, émerveillante de beauté, de douceur et de sérénité, peuplée d’aimés et de nonchalantes tournées de terrasses, au gré des arabesques du soleil…
Tout le contraire de ce 17 mars là. Pluvieux, froid et venté. Triste à mourir, comme je l’étais ce jour là, triste à pleurer jusqu’à ce qu’Omar vienne m’arracher à la Sorbonne et ne me plonge dans la cave de ce pub du côté de l’Hôtel de Ville. Le temps qu’il parte à l’assaut du bar, et c’était une immense panthère blonde vénitienne aux yeux bleus marines qui me mettait une bière dans la main avant de m’entraîner fêter nos désaccords politiques dans les rires et les joutes conceptuelles… Jusqu’à l’explosion en plein vol, quelques années et beaucoup d’aventures plus tard, jusqu’à ce face à face hébété et surréaliste d’un vendredi matin d’été…
Je me souviens du premier 17 mars sans lui. Luxembourg, encore. Le O Bar. A fuir dans l’anesthésie de l’alcool, juste boire et ne pas penser, juste boire pour occulter ne serait-ce que quelques heures, juste boire jusqu’à s’en oublier soi-même, juste boire pour ne pas subir ce « pendant », ce gouffre intérieur, cette douleur presque physique de l’agonie, du manque, du vide, de la disparition brutale de la moitié de moi-même… J’allais mieux pourtant, je remontais peu à peu la pente, mais j’étais incapable de l’affronter, ce 17 mars là… Incapable… Je me souviens du suivant aussi. A Paris, chez moi, dans ma vie en propre. Arrosé certes, mais posé.. Quoique un peu malaisé… Mais au moins, plus destructeur… Et c’est là que je me rends compte que mon tout premier blog (si, si, regardez tout en bas) commence juste quatre jour après… Va savoir…
17 mars, saint Patrick. Pas de beuverie sans fin en perspective, non. Pas les sous. Pas spécialement envie non plus. Juste une soirée heureuse et complice avec un aimé fort et tendre, à nous souhaiter plein de bonheurs, à lever nos coudes à la survivance et aux surprises de la vie, une soirée rieuse et riante pour clore une journée riante et rieuse. Avec juste ce pincement au cœur intérieur malgré tout, juste cette pointe d'amertume, cette peine qui toujours restera lancinante même si atténuée, juste cette pensée pour lui, pour nous, malgré moi, malgré tout… J’espère qu’un jour, le 17 mars, tout comme le 17 juin, tout comme le 11 août, deviendront des jours tout à fait comme les autres… Oui, j'espère que c'est bien le dernier 17 mars où j'aurai besoin de sortir mon fantôme de son placard. |
| posted by Lisbeï @ 3/17/2004 06:33:00 PM ::
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| mars 16, 2004 |
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| Expliquez-moi pourquoi il suffit d’un ciel limpide, d’un soleil lumineux et d’un tee-shirt turquoise sans col roulé par dessus pour que j’expédie en une après-midi ma liste « to do » que je n’avais pas réussi ne serait-ce qu’à entamer les 5 jours de la semaine dernière ? |
| posted by Lisbeï @ 3/16/2004 07:00:00 PM ::
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Plus de 60 ans qu’il travaille 15 heures par jour.
Plus de 20 ans qu’il est diabétique au dernier degré.
Des années qu’il est un danger public derrière son volant. Qu’il n’arrive plus à lire. Qu’il est presque aveugle. Les livres publiés en gros caractères se limitent à la collection Harlequin. Il nous reconnaît à nos voix, il ne distingue plus nos visages.
Plus de 10 ans qu’il enseigne sa passion, lui qui a tout appris sur le tas à l'adolescence. 1935? 1940?
Plus d’un an qu’il sort et qu’il rentre dans les hôpitaux comme dans des moulins.
Des années toujours qu’il persiste à emmener ses troupes d’élèves au Futuroscope pour leur montrer la lumière, celle qu’il distingue à peine..
Plus d’un an qu’il creuse le trou de la sécu en faisant montagne d’examens vains sur montagnes d’examens vains.
Plus d’un an que le spécialiste x, puis le spécialiste z, sans parler du spécialiste y, le tripotent en tout sens sans jamais trouver d’issue, si ce n’est celle de l’âge.
Plus de 30 ans qu’ il part naviguer seul 4 mois par an sur 15m de plastique et de bois surmonté d’un mat démesuré.
Presque 30 ans que j’ai droit à un sermon si je ne me lève pas à 7h le matin, 8h le dimanche pour la grass’ mat’. Presque 15 ans que je ne pars plus en vacances avec lui.
Plus de 15 ans que nous cherchons tous frénétiquement une issue pour arracher la maison des hérons aux griffes des aléas successoraux. Pour lui. Pour nous. Pour nos enfants et les leurs. Pour que ces racines d’emprunts deviennent au fil du temps des fondations.
Nous lui disons « quand ». Il nous parle de « si ».
Nous rentrons lentement main dans la main, enveloppés par le froid, comme toujours assommés par cet homme.
Il a 83 ans. Il est éternel. |
| posted by Lisbeï @ 3/16/2004 10:42:00 AM ::
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| mars 15, 2004 |
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J'veux pas y aller...
Oppressée quand je vais dîner chez mon père, au point d’en avoir une barre plantée dans l’estomac 2h avant et 2h après. Oppressée quand j’ai rdv pour déjeuner avec ma mère, au point d’en avoir des bouffées de chaleur avant, un estomac incapable d’assimiler ses sashimi pendant, et les poumons bloqués après. Oppressée rien qu’à l’idée que là, dans 30 minutes, c’est chez mon grand-père que je vais dîner, le père du premier, au point d’être à deux doigts d’annuler sous un prétexte débile, sueurs froides et crises d’angoisse à l’appui. Pourquoi ne suis-je plus capable de les envoyer paître à l’autre bout du monde, comme lorsque je n’étais qu’une gamine capricieuse ? Peut-être parce que je me rend compte à présent à quel point je les aime, à quel point ils sont importants pour moi, à quel point je suis sensible à leurs hauts, leurs bas, leurs colères et leurs tendresses… Peut-être trop, d’ailleurs… Trop sensible à ces bouffées de violence, parce que violent, ça l’est toujours, en bien ou en mal… Ma famille ignore elle aussi le juste milieu… Cette angoisse sourde qui m’assaille toujours, cette terreur de chaton qui se plaque contre le fond de sa cage, espérant échapper au énième tremblement de terre qui va envoyer blackbouler son petit monde auquel il se cramponne de toutes ses griffes… A moins que, poussé jusque dans ses retranchements, le chaton ne se mette à rugir à son tour, antagonisant toute âme qui vive… |
| posted by Lisbeï @ 3/15/2004 06:44:00 PM ::
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| mars 12, 2004 |
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Bien sûr que ça me fait penser à Luxembourg. Le ciel vide et morne, les grosses gouttes qui n’en finissent pas d’agressivement ploc-ploquer, cette sensation d’être perdue dans un coin du monde éternellement prisonnier de l’immobilisme… La détail qui change tout, c’est qu’à Paris les balcons sont ciselés en forme de cœur… Je suis toujours impressionnée par le nombre de bêtises monumentales que j’ai réussi à faire en une vie somme toute relativement courte. Une de mes fierté éternelle restera d’avoir eu l’intelligence de revenir m’installer à Paris. Même si sur le fond, c’était quand même un peu avouer une défaite. C’était admettre que j’avais besoin de quelque chose. C’était admettre que j’étais dépendante. C’était admettre une faiblesse, c’était montrer une prise dans un bloc que j’ai toujours conçu comme lisse et imperméable…
Une des rare fois où l'esprit aura été plus fort que l'orgueil. |
| posted by Lisbeï @ 3/12/2004 03:08:00 PM ::
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| mars 09, 2004 |
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VDH
Very Dingue Human
Ce mec est frappé. Maso? Désespéré? Absolutiste? Seul en monocoque pendant plus de 4 mois, littéralement contre vents et marées. En sachant qu'il a plus d'un mois d'avance sur le fou furieux qui avait tenté le coup avant lui... J'imagine ces 4 mois à se faire rincer la figure, la houle de face, le choc/chute du bateau dans la vide toutes les 10 secondes, 30° de gite permanente, près-serré-accroché (et dents-serrées aussi sûrement)...
Qui a dit que j'étais autre chose qu'une marine d'eau douce?
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| posted by Lisbeï @ 3/09/2004 10:47:00 AM ::
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| mars 05, 2004 |
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This woman's world
Le samedi, c’est la première grasse mat’ du weekend. Enfin. Alors on émerge de son lit à 11h30, on file au marché avant qu’ils ne remballent, on complète par Fauxprix. On rentre ventre à terre à la maison, les mains et les épaules à l’agonie. On déjeune rapide avant de filer à nouveau à travers la ville. On achète le 10e pantalon dont on a pas besoin, la 15e paire de chaussures qu’on ne portera pas parce que bien évidemment, comme toutes les chaussures, elles font mal aux pieds, on farfouille dans une librairie afin de trouver les indispensables 56e, 57e et 58e membres de la section "to read"... Tss, tss...
Pour une fois, soyons un peu moins cons(nes) et vains(nes). Et allons manifester Place de la République à 14h, sous la banderole de son choix. Parce que la Journée Internationale de la Femme, ça peut être aussi bien le 6 mars que le 8 mars. D’ailleurs, comme pour les hommes, ça devrait être tous les jours. Et lorsque les 365,25 journées de l'année engloberont la totalité du genre humain, on n'aura plus besoin de Journée Internationale de la Femme. Le jour où les femmes gagneront autant que les hommes à diplômes et compétences égales, le jour où 53% de la population ne seront plus représentés par 11% de parlementaires, le jour où les hommes utiliseront aussi leur temps de RTT pour s’occuper des gamins et de la maison, le jour où la première question posée à toutes les femmes entre 20 et 40 ans lors d’un entretien d’embauche ne sera pas "Vous avez des enfants ? Vous en voulez combien ? Vous comptez les faire quand ?", le jour où la contraception sera réellement prise en charge par la sécurité sociale (sondage: qui utilise une pilule sans trop d'effets secondaires qui soit remboursée? Le préservavtif est-il remboursé?), le jour où les femmes violées de tout âge ne se verront plus cracher au visage que "non" veut dire "oui", et que de toute façon "t’aime ça grosse s@lope", le jour où le chemin de croix de l'IVG ne sera plus pavé de fausses excuses, de culpabilisation et de pression psychologique, le jour où "littérature féministe" ne sera plus classée sous "littérature lesbienne", le jour où les femmes ne seront plus voilées, excisées, enfermées de force sous pretexte de "respect", le jour où nous ne subiront plus de femmes nues tous les 5 cm2 de notre espace visuel, le jour où hommes et femmes comprendront concrètement que de la complémentarité et de la collaboration naît une vie meilleure pour tous et toutes, ce jour là, on n'aura plus besoin de 8 mars. Et on pourra bêtement vaquer, comme d’hab. En attendant, damoiselles damoiseaux, mes chers membres du genre humain, usez un peu les semelles de vos baskets pour autre chose que du shopping… |
| posted by Lisbeï @ 3/05/2004 03:18:00 PM ::
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Errances et divagations ?
Bon… Bah, je crois bien qu’hier, j’étais au Paris Carnet… En tout cas, vu l’état de ma CB aujourd’hui, je ne vois pas où ni comment j’aurais pu dépenser autant de sous ailleurs (et j’éluderai sur ce mal de crâne persistant)… Je n’ai pas trop compris ce qui se passait, ni ce qui s’est passé d’ailleurs : quand j’ai louché sur la montre de Vostyx (je crois ?), il était 21h30. Quand j’ai fini par atterrir sous mes toits, le réveil-matin (espèce de sadique) indiquait 2h37… Entre les deux… Bah, c’est un peu confus…
Ais-je vraiment tenté de soudoyer Mademoiselle Monstre pour qu’elle abuse de son pouvoir professionnel afin de surveiller discrètement - mais efficacement- les errances de ma môman sur ce, hum, site qui lui permettrait éventuellement de me trouver un beau-père, second du nom ? Ais-je allègrement craché sur le blog de dsk (et avoué que c’était un camarade qui l’avait monté pour lui) en le traitant de testeur de marketing politique minable tenu par un attaché parlementaire carnassier ? Ais-je réellement discouru sur les mœurs versatiles des hérons cendrés et ceux très avant-gardistes des hérons blancs (le prochain qui me demande quel goût ça a le héron, c’est lui que je fais rôtir, ça je m’en souviens, bande d’assassins!). Ais-je réellement si maladroitement dis tout le bien que je pense de Monsieur Navire Embruns ? Ais-je vraiment eu le plaisir de présenter l’un à l’autre deux chameaux sauvages ? Ais-je vraiment dis que j’étais amoureuse de Fleur du tee-shirt de Fleur (noir, taille S, donations acceptées, merci) ? Ais-je bien entendu un troupeau d’anges passer quand une scribouilleuse en quête d’un papier tendance a très lourdement insisté (« Mais c’est qui qu’a un blog super intime ? = C’est qui que je vais allègrement traîner dans la boue du voyeurisme / exhibitionniste, dépressif, minable sublimé, etc.) pour que nous dénoncions les nôtres ? Ais-je vraiment publiquement embrassé un, hum, gentil participant dans un état encore plus minable, navrant, pitoyable que le mien ? M’a t-on vraiment proposer d’aller voir les Ailes Elles la semaine prochaine avant de me retrouver dans un débat féministe / musical / politique ? Ais-je réellement aperçu une fille gantée ? Ais-je bien eu la joie de papoter de son bonheur conjugal et de mon avenir professionnel avec monsieur le programmeur fou ? Ais-je concrètement eu le plaisir de me retrouver en conclave avec quelques damoiseaux et une charme damoiselle à papoter blogs (bah oui, quand même un peu :) ), impasses administratives et de la différence entre site se@e et site trash ?
Tout ça n’est plus très clair….
Par contre, je me souviens très bien que tout le monde a arrêté de fumer d’acheter des cigarettes. Aurait-on abusé de ma gentillesse? (plus d’un paquet en une soirée, non, ce n’est pas que moi). Au fait, ne venez pas, ne venez plus. On était à la limite de l’émeute hier… Ca redevient super intimidant… |
| posted by Lisbeï @ 3/05/2004 02:03:00 AM ::
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| mars 04, 2004 |
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Mailing List
Le jeudi, 4 mars 2004, à 14:34 Europe/Paris, xyz a écrit:
Prince est cool, oui, la performance etait comme tj super. Malgre que la version Kiss (surtout au debut) ne m'ait pas plu. J'avais l impression que les backsingers chantaient faux?! Suis-je le seul a avoir cette impression?
Le jeudi, 4 mars 2004, à 15:12 Europe/Paris, abc a écrit:
Moi je trouve pas que ça chante faux sur Kiss, mais en revanche j'en ai un peu marre qu'il nous serve Kiss sans cesse, alors que c'est pas forcément sa meilleure en live [pas la meilleure tout court]. Mâââââ bon, c'est vrai aussi que pour ceux qui ne connaissent pas Prince à fond, c'est la "chanson-vitrine". D'ailleurs c'est peut-être ça qui me gonfle ("ah, tu es fan de Prince, alors je vais te chanter Kiss en yaourt, avec la voix de celui qui vient de se coincer les doigts dans la porte pour te montrer que moi aussi, je connais. Ah bon, il continue à sortir des disques ? au moins un par an ? pas croyable !!")
CQFD :) |
| posted by Lisbeï @ 3/04/2004 06:22:00 PM ::
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| mars 03, 2004 |
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Bon, Lisbeï, et si tu arretais de pleurer sur ton sort comme une vaine nulle égocentrique? Et si tu bougeais un peu tes fesses et le reste? Et si tu vivais les yeux devant et non scotchés aux baskets? Hein? Ca serait pas bien plus mieux pour tout le monde? Si tu arrêtais de faire ton cochon monomaniaque, caractériel, chiant, et capricieux ? What if you kept on "the sunny side of life"?
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| posted by Lisbeï @ 3/03/2004 11:31:00 AM ::
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| mars 02, 2004 |
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Parenthèse
Des heures et des heures de sons, de voix, de rêves, d’interrogations, d’émotions, de suspense, de noms inconnus, de sonorités étranges, décalées, chaudes et/ou glaciales, des illuminations, des murs d’incompréhension, des heures qui passent comme des minutes… Et cette comptine, cette ritournelle de douceur et d’espoir qui s’accroche à mes basquets à bulles tout le long du retour glacial, venté, solitaire…
(...) Why do I go on
And fill my life with little things
when there are big things I must do,
and lots of dreams
that really should come true
before I'm through...
Burt Bacharach - Something Big
Se résoudre à vivre par peur, se résoudre à faire des croix définitives... J'ai souvenir d'avoir lu quelque part que renoncer c'est grandir? |
| posted by Lisbeï @ 3/02/2004 10:57:00 PM ::
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