Lisbeï
Grand tripotage de nombril et autres divagations
août 31, 2003
Bien sûr qu'on est sur la même longueur d'onde...
Juste que moi, j'arrive toujours à dire le contraire de ce que je pense...
posted by Lisbeï @ 8/31/2003 01:42:00 AM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
août 29, 2003
Je fais rien que des bêtiseeuuuhhhh!

En fait, ça y est, je peux en rire. Enfin !
Une bonne demie-heure que je suis à la limite des larmes et de l’asphyxie (les muscles ne suivant pas), secouée de hoquets douloureux, toute seule à me tordre de rire devant le spectacle de mes exploits récents. La vache, elles sont belles les premières journées dans la 30e année !

Je regarde les quelques jours qui viennent de s’écouler, et j’en viens à me demander, pliée en deux d’un rire à la limite de l’hystérie, quelle connerie je ne n’ai pas encore fait, dans le désordre :

- J’ai dis à mon nouveau boss que je vomissais sur son CDI/mirage, et que je ne souhaitais qu’une chose, c’est de me casser de cette boite de fous sournois, et le plus tôt serait le mieux,
- J’ai (été) tripoté(e) par l’un de mes camarades ermite,
- J’ai gratuitement dégagé d’une phrase bien sentie et bien méchante un ami qui ne faisait qu’avoir la gentillesse de s’enquérir de mes tourments,
- J’ai agressivement dragué un homme falot pour rire, pour lui faire peur et parce que j’avais besoin d’exercer mes talents de Winneuse de Rapport de Force es. Grande Gueule Einsteinienne… Plus je maigris, moins je tiens l’alcool…
- J’ai répondu à un mail, certes désagréable mais je connais l’humour de l’auteur, par un mail ravageur et encore plus désagréable, à la limite de la vulgarité et ce sans une once de cet humour noir à triple sens pourtant renommé,
- J’ai dis « je t’aime » à la seule personne au monde à qui, même sous la torture et au pied de la chaise électrique, il ne fallait surtout pas que je le dise, quitte à crever étouffée,
- J’ai investi le montant de mes impôts dans un vaisseau spacial,
- Ca fait des jours (semaines ?) que je ne glande rien de rien au bureau, et je regarde les deadlines qui s’écrasent à mes pieds les unes après les autres sans même sourciller,
- Je dors 4h par nuit et je refuse de dormir plus

Et il y en a sûrement d’autres :-)

A part « coucher avec le boss », je ne vois pas quelle « règle n°1 de la survie » je n’ai pas encore effreind …

‘Scusez-moi, faut qu’j’arrête….
Ha, ha, ha, ha… Hou, hou, hou, hou hou…. Arghaaaaaaaaaaaa………………..
posted by Lisbeï @ 8/29/2003 02:03:00 PM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
août 27, 2003
Comment réduire à néant des années de discipline, de maîtrise de soi, d'efforts de bonne figure et de silence en deux secondes 30?
Bah, lui dire ce que je penses, tout simplement.

Le coeur sous le couperêt...
Ca y est, les tambours se sont tûs, et j'entends la lame glisser lentement le long de la coulisse de bois... Aïe...

Comment peut-on avoir si mal au coeur alors que, concrètement, il n'existe plus?
posted by Lisbeï @ 8/27/2003 10:13:00 PM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
août 26, 2003
"Faudrait pas s'éloigner,
Rester dans son coin
Une averse et l'on risque
D'être surpris
Pas de jolie vie,
De joli chemin
Si l'on craint la pluie

(...)
Mais
Dans les vies sèches
L'eau se venge aussi :
Y'a des ouragans,
Des moussons,
Des déserts.
Autant apprendre
A marcher
Sous la pluie
Le visage
Offert "

Je connaissais bien l'oeuvre de ce monsieur avant... Faudrait cependant que je réactualise les cinq dernières années... C'est ça de ne plus écouter que du funk: ça raconte des histoire stupides, ça vous parle de plages et de soirées de débauches honky-tonkesques...
Bien plus facile que d'écouter des gens qui, parfois, vous disent des choses utiles au quotidien...
posted by Lisbeï @ 8/26/2003 11:44:00 PM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
août 25, 2003
Pas le temps d'écrire pour moi.
Mais prendre le temps d'écrire à ceux que j'aime pour leur dire que je les aime, c'est bien aussi.
C'est même très bien.
posted by Lisbeï @ 8/25/2003 09:02:00 PM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
août 22, 2003
22 août(s)

Je n'ai pas de post tout beau, tout mûri, tout construit, tout clair, tout intelligent. Je n'ai rien. Rien que des neurones abruties, des nuits trop courtes et des mots balbutiés. J'aurais pu faire une liste de désirs que personne d'autre que moi-même ne peut assouvir. Avec du temps (encore), beaucoup de courage et de la chance. De ces désirs de vie comme on en a tous, parce qu'avant on voulait tellement plus, et qu'on s'est résolut amèrement à ne vouloir que ça. Des refuges définitfs, des inquiétudes en moins, des libertés matérielles... Ce que l'on pense être le minimum pour avoir un peu moins froid et un peu moins peur...

14, 18, 20, 23, 25, 27...Les années ont disparues les unes après les autres... Les ambitions, l'orgueil et la fougue se sont dissoutes dans les contingences de la réalité. Mais les goûts et les envies, eux, n'ont plus évolués. Je me suis inquiétée, et forcée à rentrer dans ce moule qui me rassurait, parce qu'il y avait écrit "normal" sur la boite. Terminé de brillantes études creuses, enchaînés les boulots, partie dans la grande aventure de l'amour et du loin. J'ai accepté de vivre ensemble "pour de vrai", j'ai ouvert des comptes communs, coupé mes cheveux "pour faire mon âge", souscris des prêts à deux, sortie 'en couple", porté des tailleurs et des talons, ai même consentis à acheter du fond de teint. Un boulot, un mec, un appart', une voiture, des obligations, et des prénoms qui ne se disent plus l'un sans l'autre... J'ai crû que j'y arriverais, à devenir normale et respectable. Je subissais avec bonheur l'influence qui, je l'espérais, m'entrainerai dans la normalityé de la vie, et enfin arrêter de me poser toutes ces questions, et grandir, enfin. Tenter... Pousser la voiture dans la pente pour que le moteur prenne...

Le vernis évidement, a volé en éclats... Et je me retrouve toujours la même... A toujours essayer de grandir, et à toujours échouer... Je suis en train de devenir ce que j'ai toujours redouté: une vieille gamine, une minette qui n'assume pas le temps qui passe et qui refuse d'évoluer. Et plus le temps passe, plus je deviens une vieille gamine... Même le mot "femme", je n'arrive pas à le faire mien... Pas parce que je ne veux pas évoluer, mais parce que l'évolution, chez moi, s'est arrêtée. Je n'évolue plus, parce que je n'y arrive pas. Oh si, j'ai bien plus peur. Mais sur le fond, une fois les inquiétudes dissipées, j'aime toujours des choses qui commencent à ne plus être de mon âge... L'âge de porter des jeans et des Prestos roses, de changer de boulot tous les ans, de lutiner les hommes, d'aimer Prince et le Funk, de finir sans un sou à la fin du mois et de vivre "avec les potes"...Ca devrait être fini... J'aimerais tant que ce soit fini...

Envie d'évoluer, de grandir, de me poser, un peu, si. Encore. Mais je n'y arrive toujours pas..

Je deviens jalouse et aigrie. Jalouse de la jeunesse et de l'indulgence, des opportunités que je n'ai plus, du courage et de l'insousciance que je n'ai plus. Jalouse de toutes ces belles aventures que je n'ai plus le loisir de vivre, trop rongée par l'angoisse d'assurer demain. J'arrive à un âge qui frise les bilans. A part beaucoup d'errances, je n'ai rien a accrocher au tableau de chasse. Non, non, je ne parle pas d'horloge biologique, celle là tourne et tournera le temps qu'il me faudra. Non, je parle de l'horloge par rapport aux "autres". A tous ces copains de lycée et de fac qui eux ont réussis à grandir... Installés, posés, sereins, déjà à mi-chemin sur l'échelle. Moi, je reste en bas à faire des conneries... Et je n'arrive pas à me plier/pousser/hisser ne serait-ce que sur le premier barreau... Mes amis rajeunissent. Mais moi, non.

Même écrire un blog, c'est une envie/besoin de gamine... Vous en lisez beaucoup, vous, des blogueurs qui ont plus de 25 ans?

Je me permettrais de citer Babils: "Tu te sens un peu comme si tu trouvais éternellement une excuse pour retarder le moment où tu devais vivre vraiment. Je suis pas prêt. J'attend un truc. Après ça. Quand j'aurais fini de payer le canapé. (...) Et puis en attendant, le temps passe."

J'ai dis que je ne soupirerais plus, mais je n'en pense pas moins...

Voilà, c'est l'heure: 29 ans... and counting...
Un verre de punch carambole maison... Allez, à la mienne...


posted by Lisbeï @ 8/22/2003 12:15:00 AM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
août 21, 2003
Days of the Wild

Là, même moi je n'y résiste pas!

Regardez donc cette bande d'ovnis... Y'a pas à dire, la dentelle kitch, ça vieillit :-) Ils ont dû tous prendre rdv avec leurs liftistes attitrés avant de confirmer leur participation! (je médis, je médis.. quoique...)

Seul regret...
Je n'y serai pas à ce concert qui s'annonce déjà comme mythique dans le cercle du Minneapolis Sound.

Et c'est là que je me rends compte que "ma musique à moi" est limite préhistorique quand même... Mais bon, ça, pour une fois, j'assume!
posted by Lisbeï @ 8/21/2003 11:04:00 AM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
août 20, 2003
Bon, OK, promis, j'arrête de coller des "soupir" partout...
... Et aussi (peut-être) des points de suspension:-)
posted by Lisbeï @ 8/20/2003 10:22:00 PM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
Time after time

Dormir (pas assez)
Se réveiller (trop tard)
Se mouiller (pour sentir bon)
Voyager (en métro)
Travailler (pour quoi?)
Se Préoccuper (de samedi)
Travailler (mal)
Se Préoccuper (du boulot qui n'avance pas)
Travailler (c'est chiant)
Se Préoccuper (des véléités et susceptibilités familiales)
Voyager (chic, un bus!)
Magasiner (pour le frigo)
Nettoyer (un peu)
Se Sustanter (pour faire tourner la machine)
Ranger (pour circuler)
Décharger vers le bas (des merveilles)
Se Préoccuper ("soupir")
Arroser (les copines vertes)
Rajouter (des icônes qui clignotent)
Scribouiller (des bêtises vaines)
Bouquiner (quand même un peu, non mais!)
Sombrer...

And back again...
posted by Lisbeï @ 8/20/2003 10:17:00 PM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
août 19, 2003
Acquis de conscience / Désespoir de cause / Illusions / Forcer le destin / Obstination


Trois demandes de logement à la Mairie de Paris en quatorze mois, trois... and counting.... "soupir"...

Oui, je sais, je ferrai mieux de dépenser toute cette énergie à gagner plus de sous... "soupir"...
posted by Lisbeï @ 8/19/2003 09:35:00 PM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
Mothership Connections


Tony avait fait l'étude de viabilité et le repérage de la concurrence, puis s'était emparé de son baton d'arpenteur de pavés du XIIe, sans oublier ses bouclettes d'eminence grise des temps modernes. Avant ensuite d'endosser sac à dos et autres récipients pour les choses lourdes. Puis, pouf, casquette "héleur de bus", avant de trainer tout ces petits bouts de feraille sur toute l'avenue, et de propulser le tout jusque sous nos toits, nichés au 7e avec les pigeons.

Armé d'ustensiles type MacGuyveresques aimaintés, longtemps il reconstitua la bête .

Rafou a son tour déploya tout son art de chorégraphe es. "fenêtre qui s'ouvrent et qui se ferment toutes seules", mention "petit batons lumineux qui montent qui descendent", en tentant de m'expliquer que c'était des wares sans préfixes, mais que le plus important c'était les 'tites icônes de toutes les couleurs.

Ne manquait plus que Yann pour installer le grand méchant K et faire ainsi profiter tout le quartier de ce caisson de basses à la limite du vibromasseur neuronal.

Moi, je fais des chèques, je mange des nouilles jusqu'à Noël et je tente d'apprivoiser/rentabiliser ce vaisseau spacial intergalactique... Sans oublier de passer un de ces soirs aux fourneaux (sic!) pour tenter de remercier gustativement tous ces fantastiques hommes des temps modernes...

Ce n'est plus un doux et tendre nid bleu et blanc et paisible de jeune/vieille fille, ces 12m2 où s'égrènent mes rêves... C'est la passerelle de l'Enterprise...
posted by Lisbeï @ 8/19/2003 07:53:00 PM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
août 18, 2003
What's Up Doc?

Je tente de récupérer mes 5 petits jours off... et voilà sur quoi je tombe... Ca laisse rêveuse/songeuse/un peu inquiète quand même...
posted by Lisbeï @ 8/18/2003 11:43:00 AM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
août 17, 2003
Tout ça pour ça

Je regarde ce vaisseau spacial flambant neuf qui vient d'engloutir pratiquement un mois de salaire... Ca clignote de partout, ça va plus vite que la lumière, ça clique-droit... Mais tout comme avec la page blanche et le bic à 0.30, les mots, parfois, ne viennent pas.

Moche, maladroit et alambiqué.

Rideau.
posted by Lisbeï @ 8/17/2003 11:09:00 PM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
août 14, 2003
News of the Day...

- Si, si, je vous jure, c'est un miracle... Depuis le temps que je faisais la danse de la pluie, il fallait bien que ça arrive: il fait bon! 25°c, 28°c? Pas plus, parfait, merci...
Plus de lit transformé en piscine d'eau tiède et salée, plus de vêtement poisseux et encombrants quels que soient leur cm2, plus de plans machiaveliques et de calculs obscurs pour tenter de créer des courants d'air, plus de ruisseaux piquants dans les yeux, plus de Joséphine recroquevillée, boudeuse et délaissée dans un coin... Aaahhh...

- Dormir (bien) 12h d'affillée, se réveiller dans le calme et la sérénité, avoir le temps et le loisir de procéder au rituel complet du premier café, tout en se remettant au lit pour bouquiner en compagnie des roucoulades des pigeons, puis du second café, éventuellement du troisième...

- J'ai retrouvé mes archives!

- Se dire la mort dans l'âme qu'on va passer du côté obscur de la force, mais que les moyens financiers et autres raisons de maintenance m'obligent à quitter momentanément ma pomme... Mais joie à l'idée que je ne passerai plus des heures à attendre que mon petit système 8.5 boosté des familles daignent charger cette &°+"§?! de page... Ce n'est qu'un au revoir...

- Re-écouter la période noire 91-98 de Prince, et tomber sur quelques morceaux zappés à l'époque, mais qui s'avèrent n'être pas si mauvais que ça, même s'il n'a jamais ne serait-ce qu'égualé "the glorious 78-88"...

... A happy and contented day...

posted by Lisbeï @ 8/14/2003 01:05:00 PM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
août 12, 2003
Hold on 2 your soul…

Que c’est-il passé pour que d’un seul coup tout s’écroule?

En fait, rien.
Rien du tout.

Juste 2 fous furieux de super bonne humeur à 2h du matin et par 30°C, qui, à leur grand âge, se lancent dans un concours débile de vodka congelée… Arriva ce qui devait arriver, et qui est déjà arrivé maintes fois par le passé avec d’autres, du temps de la jeunesse… Sauf que là, c’est à la limite de l’inceste… Règle n°1 : on ne tripote pas ceux avec lesquels on vit… Qui a commencé ? C’est lui, je le jure. Si, c’est lui ! Normal, c’est un mec. Qui a laissé faire, voire activement collaboré ? Euh… c’est moi… 1 partout…

C’est pas grave : j’ai la chance de vivre avec 2 hommes intelligents et d’avoir (été) tripoté(e) (par) l’un des deux. Ca ne changera rien. Une erreur vite oubliée au mieux, un argument de taquinerie supplémentaire au pire… Le second n’en saura jamais rien, nous n’en parlerons jamais avec le premier… Bref, 3 solitaires, mais aussi 3 tombes…

C’est grave : j’ai adoré. J’avais oublié, en fait, que ça pouvait être comme ça. J’ai adoré, et je n’aurais jamais soupçonné de tels talents chez lui. J’ai adoré la douceur, l’itinéraire et l’espace temps. J’ai redécouvert avec surprise et émerveillement la tendresse et la douceur de s’endormir à deux…
J’ai adoré lui, parce que même si beaucoup de choses nous opposent et qu’il n’en faut pas beaucoup à l’un et à l’autre pour que l’on s’énerve mutuellement, sur le fond, je l’aime fort. Beaucoup de respect et d’admiration pour sa clairvoyance et pour son intégrité. Et je sais qu’il m’aime bien aussi.

Le problème, et c’est ça qui m’a mis dans tel état de mal-être ces derniers jours, c’est que j’ai adoré tout court. Et ça fait mal au cœur. Ca fait mal parce qu’une fois de plus, je me retrouve face à ce que je fuis depuis toujours. Le besoin de l’autre. La difficulté de vivre en autosuffisance. Le fait que malgré tous mes efforts pour aplanir, policer, polir, rigidifier, distancier ma relation au monde… Celui-ci se rappelle à mon bon souvenir… Et là, ce sont les vannes du manque qui se sont rouvertes, la brèche incolmatable dans le barrage. Le besoin, le manque, l’envie…. Demander quelque chose à l’autre, être en son pouvoir quelque part, être en attente et en demande. Les notions que je refuse de subir depuis toujours. Parce qu’avoir besoin, être dépendante, c’est être faible, c’est avoir mal aussi, c’est avoir peur… C’est aussi mourir quelque part, puisque l’on vit en fonction de quelqu’un d’autre. Pas par ce qu’il vous l’a imposé, non, parce que c’est vous qui ne savez pas aimer autrement… Parce que quand l’amour me porte, m’emplit de force, de bonheur, de courage, parce que quand j’aime, rien n’est impossible, le turbo tourne à plein régime et ma vie d’un seul coup s’organise autour de lui et non plus en fonction de moi. Parce que pour moi, aimer c’est disparaître, c’est être sous coke, dans un état second qui n’ est pas moi, parce que moi n’existe plus face à ce nous. Parce que je n’arrive pas à aimer pour de faux, parce que je n’arrive pas à contrôler l’amour, parce que je n’arrive pas à aimer raisonnablement… Et parce que je suis une très bonne menteuse et une excellente actrice, et personne jamais ne doit soupçonner que c’est si facile de m’abattre… Même Vincent ne le sais pas… Parce que j’ai fuis pour qu’il ne le voit pas… Parce que j’ai souvent préféré disparaître plutôt que d’avouer… Parce que j’ai cette assurance glacée qui les contraint au silence et me permet de ne pas avoir mal, parce que sur le fond, ils m’indiffèrent…

Là, c’est le cauchemar de cette dualité interne qui recommence à ronger l’armure de titane, cette terreur d‘y laisser sa peau une fois de plus malgré tout, en duel contre cet élan, cet instinct animal qui vous porte… qui vous ment… qui vous trompe… qui vous fait vous retrouver à Lux…

Cet aparté à remis à vif tout ce combat là. Non, non, ce n’est pas de sa faute, d’autres avaient déjà préparé le terrain : Sébastien, Thomas (non, pas toi, un autre), Pierre même avec qui j’avais commencé cette fameuse soirée de vendredi… Mais là, c’est la bourrasque qui arrache la dernière œillère… Mer&, raté… Pourtant, ça faisait des mois que je gardais le cap au 0°…

Bon, va falloir remettre toutes ces hormones divagantes dans leur coffre-fort, et mettre des cadenas plus solides…

Et lui, moi qui en bonne égocentrique n’en parle pas ? Bien sûr que non, il ne s'agit pas d'amour. Mais aliés dans notre erémitisme, oui. Lui, il est bien plus fort que moi dans l’autosuffisance, c’est même presque mon modèle, même s’il vient de trébucher… Lui, il n’a pas besoin de moi, il a mis en place une autre organisation… Il n’a pas besoin d’une figurante supplémentaire dans son harem…
posted by Lisbeï @ 8/12/2003 05:09:00 PM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
Ca va mieux.

Ca va mieux par ce que si j'arrive à le penser, à le conceptualiser, à l'écrire, ça veut aussi dire que je le maîtrise, et donc que je le digère... et que je l'oublie... tout simplement...
posted by Lisbeï @ 8/12/2003 12:44:00 PM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
août 10, 2003
Je ne veux pas savoir ce que tu penses.
Je ne veux pas savoir ce que les autres pourraient penser.
Je ne veux pas en parler.
Je veux juste... encore...

posted by Lisbeï @ 8/10/2003 11:54:00 PM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
août 08, 2003
Heavy H.

Je n’arrive plus à me convaincre moi-même que le pire n’est pas d’avoir le cœur vide et creux mais de vivre avec la réalité que l’amour mène systématiquement à la souffrance.

En fait, ça fait mal presque pareil.
posted by Lisbeï @ 8/08/2003 04:39:00 PM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
août 07, 2003
JR's always on stage

Depuis le temps que je bassine mes 2.7 lecteurs mensuels avec le dieu de la scène française, notre camarade Juan Rozoff...

Y'a quelqu'un qui a eu la bonne idée de mettre ça en ligne... Funky sounds for funky people!
(Il se perd un peu à la fin, le son est moyen et l'adrénaline moins aigüe qu'à Paris en juin, mais c'est quand même tout bon)
posted by Lisbeï @ 8/07/2003 02:28:00 PM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
août 06, 2003
Rememberance


Je me souviens des débuts hésitants et tatônnants, des joues cramoisies heureusement cachées par l’obscurité, des gênes et des curiosités inavouables, des maladresses et des tentatives infructueuses, des draps gauchement emmaillotés autour d’un corps à la fois sien et étranger, des découvertes passées sous le silence de " l’expérience ". Je me souviens de ces grandes périodes de vides languissants, de cette pudibonderie mi-mièvre mi-ridicule, de cette pudeur apeurée. Je me souviens de tous ces " toi ", de tous ces " tu " qui m’ont permis de jalonner peu à peu mes nuits de repères allègres et confiants, et non plus anxieux et insatisfaits, de ces deux ou trois " toi " ensorceleurs, vibrants, uniques, magiques…

Je me souviens de nuits moites et poisseuses, de ces espaces entre parenthèses où le temps n’est plus ligne mais se fait cercle, de ces nuits d’application à repousser le désir et le plaisir jusqu’à(ux) (l’)ultime(s) limite(s), de ces nuits où nous restions collés l’un à l’autre malgré la sueur, les corps et les cœurs, incapables de se contenter des feux d’artifices précédents, de ces instincts et de cet aveugleument qui nous basculaient dans ces corps-à-corps désespérés sans pouvoir jamais être vraiment apaisés. Je me souviens de ces tourments malicieux, de ces regards hantés de lueurs indécentes et de ces éclats de rire, de ces jeux mi-sadique mi-tendres, à qui pousserait l’autre dans le gouffre d’où on ne revient qu’avec un cœur à 350 et des neuronnes plats, le poussé vite rejoint par le pousseur lui-même à la limite de l’équilibre. Je me souviens de l’air immobile, de cette chape nous enprisonnant dans les effluves du péché comme une incitation supplémentaire à la joute suivante, de ces somnolences d’un instant vite dissipées par ces mains curieuses et avides, par cette bouche exploratrice et ce corps implacable…

Je me souviens de la rage, de la folie, de ces combats acharnés menés contre ces corps sans visages et sans noms, de ces luttes aveugles contre moi-même pour tenter d’avoir mal ailleurs ne serait-ce que quelques minutes avant que la gangrène lancinante qui me rongeait l’âme et le cœur ne reprenne la première place. Je me souviens de ces tourbillons d’oubli vains dont je m ‘échappais anonyme au petit matin, suffocante de larmes, de mépris et de fureur. Je me souviens de la gentillesse de beaucoup, rejettée comme une injure. Je me souviens de cette spirale de destruction, de ces tentatives d’assommoirs… Surtout ne plus penser, ne plus exister, ne plus subir, ne plus ressentir…

Je me souviens qu’un jour, je n’ai plus eu envie. Plus eu envie de me battre, plus eu envie de détruire, plus eu envie de d’errer, plus eu envie de rien. Et à de très rares " tu " près, ça fait bien longtemps que je n’ai plus eu envie de qu(o)i que ce soit…

Il faudra que je me souvienne de recharger la batterie, un de ces jours…
posted by Lisbeï @ 8/06/2003 11:37:00 PM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
Masturbation aveugle

In the thunder and rain
You stare into my eyes
I can feel your hand
Movin up my thighs

Skirt around my waist
Wall against my face
I can feel your lips
Oooh

I don't wanna stop just because
People walkin by are watchin us
I don't give a damn what they think
I want you now
I don't wanna stop just because
You feel so good inside of my love
I'm not gonna stop no no no
I want you
All I wanna say is

Any time
And any place
I don't care who's around
Mmmm

Any time
And any place
I don't care who's around
Nonononono
I don't care who's around
posted by Lisbeï @ 8/06/2003 02:00:00 PM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
août 05, 2003
37,2 °C le soir

Jusqu’il y a peu, dire qu’on partait en vacances à Paris-Plage, c’était indiquer qu’on partait à Deauville pour les copains riches, ou qu’on restait à hanter les Buttes Chaumont pour les copains pauvres.

Aujourd’hui, Paris-Plage, ça existe pour de vrai. Qu’y disent. Quelques bacs à sable disséminés sur 3 km, soit au maximum 1km de sable en tout. Quelques brumisateurs (ça, c’est chouette) des buvettes hors de prix (ça, c’est Paris), des tarzans et des jolies filles (encore mieux pour se rincer l’oeil que la terrasse du Père Tranquille aux Halles), des transats (ah bon ?), des stands «Livre de Poche» (qui vendent à prix d’or des livres dont les droits sont dans le domaine public depuis des lustres) et des orchestres de musique populaire (si on aime le style fanfare)…

Mais il y a aussi des couples qui squattent les quais pour des picnic en amoureux aux chandelles, d’autres qui se font des bisous, d’autres encore qui bouquinent (et pas des LDP), des enfants qui jouent à chat en ignorant royalement tous ces grands qui marchent trop lentement, des mamies et papys bras dessus-bras dessous, des rollers men and women, des crétins en scooters, sans parler des touristes qui ne comprennent pas trop ce qui se passe…. Toute une faune bigarrée limite antinomique, un gros melting pot de 0 à 100 ans, une foule de gens qui d’habitude ne se côtoient même pas, rassemblés sur 3 km de bitume, pardon de sable, à arpenter les mêmes sentiers de traverse hantés par les mêmes désirs de fraîcheur…

Sur le fond, c’est quand même bien démocratique tout ça… (Sauf que les riches sont aux antipodes depuis longtemps…)

Et puis il y a le plaisir de déambuler bras dessus-bras dessous avec, de suer de concert 5 litres par 20 minutes avec, de papoter / discutailler / tailler / rigoler / rêver / opposer avec, de pauser avec, de dîner avec…

C’est surtout ça, la fraîcheur à Paris-Plage…
posted by Lisbeï @ 8/05/2003 06:37:00 PM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
août 04, 2003
Wild horses couldn’t drag me…


J’ai un peu de mal en ce moment.

Pas assez de temps pour dormir, pas assez de temps pour rêver, pas assez de temps pour lire, pas assez de temps pour écrire. Au moins je vis, me direz-vous. Oui, je vis… Mais j’ai un peu l’impression de suffoquer, de manquer de recul, de manquer d’air, et j’ai beau rencontrer plein de gens sympas et faire plein de choses heureuses, je n’arrive pas à en profiter à 100% parce que je me sens acculée, dos au mur, en manque d’espace et de distance… Et j’ai plus envie de m’enfuir pour aller respirer l’air frais à pleins poumons et en solitaire, que de rester à interagir et à communiquer avec les « gens » , avec ces autres que j’ai, même en pleine forme, du mal à appréhender et à assimiler…

Bref.

Hier, j’ai failli me laisser aller à l’élucubration stérile, à la divaguation sans filet, au ph/fantasme vain, au délire engendré par des élans d’ivresses trompeuses…
J’ai réussis à m’abstenir, à rattraper de justesse l'exaltation d’une imagination par trop fertile, tendre, vaine et ridicule.

Non, je ne l’écrirais pas.
Pour citer ma cops’ Valérie, « Ca fait mal au bide, mais c’est bon pour la gueule ».

Mouais.
Pour mon 29ème été, je vais donc m’offrir un ulcère.
posted by Lisbeï @ 8/04/2003 11:43:00 AM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
 
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