Lisbeï
Grand tripotage de nombril et autres divagations
octobre 27, 2003
Je ne sais pas trop comment dire ça. En fait, ce n'est pas du tout ce que j'avais envie d'écrire il y a encore quelques minutes. Ca va pas. Raphaël m'a engueulé sur un de mes mot dont l'ironie et l'humour cynique, et l'affection qu'il tentait d'exprimer, ne sont pas passés... Juste, on était pas dans le même état d'esprit... Et mes tentatives d'explication et de dédramatisation n'y ont rien changé... Je sais que dans ces cas là, il faut juste attendre qu'il passe à autre chose, et même s'il ne s'excuse pas, et ce n'est pas grave du tout qu'il ne s'excuse pas, son "bonjour" détaché de demain sera sa façon à lui de me dire qu'il regrette... Et il sait avoir des mots durs, Raphaël... J'ai envie d'aller le voir, lui dire encore que je suis désolée, "faire la paix", mais je sais que c'est la pire des choses à faire... Alors je reste là, la porte grande ouverte pour qu'il comprenne que je ne lui en veut pas, et le coeur gros...
Il faudrait que j'arrive à pleurer, à soulager ce coeur gros qui comprime ma respiration, je sens les larmes qui tentent de trouver le chemin de l'air libre, ça me ferrait sûrement du bien, de lacher un peu... Mais pleurer, c'est encore quelque chose que je ne sais pas faire... Comme aimer... Comme donner... Comme dire tout simplement "je t'apprécie", "je suis bien avec toi", "je t'aime", autant de mots impossible à dire, à exprimer... Alors je pirouette, je cynise... Presque honte d'oser ressentir des sentiments pareils, et aussi une immense pudeur ... Une gêne aussi... Je ne sais pas exprimer l'affection, la donner, je ne sais pas la recevoir non plus... Une main qui bouge, un mouvement du bras pour vous attirer contre soi... Je me surprends encore à 29 ans à avoir parfois des sursaults incontrôlés de peur, d'auto-protection envers ces gestes si évidents pour d'autres... Et c'est là que d'un seul coup je me souviens que mes "je t'aime" d'antant étaient balayés par un revers de main... Bon, là, c'est parti, je chiale comme une gamine, comme la gamine que j'étais, à sanglots asphyxiants presque hystériques, à m'accrocher terrorrisée à la main main même qui fait pleurer, à quémander des miettes d'amour, de réassurance... Putain de dimanche soir...
posted by Lisbeï @ 10/27/2003 01:25:00 AM ::
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home
 
 
Nombril

Name: Lisbeï

Home: Paris

lisbei [at] yahoo [point] fr

Dernières Divagations
Archives
Girls & Boys
Blogs RIP
Miscellaenous

www.flickr.com

Powered by


BLOGGER