Lisbeï
Grand tripotage de nombril et autres divagations
octobre 21, 2003
Il était intelligent, plein d’humour, beau, fin d’esprit, tendre, indulgent, patient, taquin, intègre. Etudes en parallèle, goûts similaires, défauts complémentaires. Bon amant.
Mais.
Justement, mais quoi ?
Presque 2 ans d’une relation bien sous tous rapports. Nous glissions, sans heurts, sans crises, sans hauts, sans bas, nous glissions… Nous glissions… Nous dormions… Moi du moins, j’avais l’impression de dormir les yeux grands ouverts… Il commençait à parler de vie commune, de planning de vacances et nous n'avions même pas 25 ans… Lentement mais sûrement, sur une mer d’huile sans marées ni rochers, nous glissions vers les enfants, le mariage, les emprunts et les vacances avec la belle famille…
Et j’attendais tellement plus d’une relation, j’avais envie de tellement plus… Je rêvais d’amour, de cœurs à la chamade, et je me levais le matin auprès de mon meilleur ami, de mon autre frère… Alors je suis partie. Mal, trop vite, sans un mot d’explication, sans un regard en arrière…Parce que je n’avais aucune raison de partir, mais aucune raison de rester non plus… Parce que j’avais trop peur qu’il n’anéantisse le peu de courage que j’avais à espérer que l’amour, c’était (c'est?) plus que ça… Entêtée romantique… Et je suis partie tout court, parce que j’ai tout quitté en même temps : mes/nos amis, mes/nos centre d’intérêts, mes/nos carrières toutes tracées… Je voulais vivre, je voulais aimer, je voulais vibrer, je voulais découvrir, je voulais rire, je voulais m’envoler, je voulais me frotter au monde, au vrai monde, celui de l’autre côté des murs de l’université et des réunions politiques…

Il est beau, patient, taquin, fin d’esprit, tendre, intelligent, intègre, plein d’humour, indulgent. Etudes en parallèle, goûts similaires, défauts complémentaires, boulots analogues. Sûrement toujours bon amant.
Nous ne nous voyons pas très souvent, son amie est très jalouse de son temps… Son amie est très jalouse tout court. A chaque fois, nous retrouvons cette étincelle, cette complicité, cette entente et cette compréhension joyeuse, heureuse. Au moment du départ, il y a toujours cette étincelle muette dans ses yeux. Dans les miens sûrement aussi. Pourquoi. Pourquoi on s’aime tellement sans arriver à s’aimer tout court ? Ca serrait tellement plus simple.
posted by Lisbeï @ 10/21/2003 12:45:00 PM ::
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