août 19, 2003 |
|
Mothership Connections
Tony avait fait l'étude de viabilité et le repérage de la concurrence, puis s'était emparé de son baton d'arpenteur de pavés du XIIe, sans oublier ses bouclettes d'eminence grise des temps modernes. Avant ensuite d'endosser sac à dos et autres récipients pour les choses lourdes. Puis, pouf, casquette "héleur de bus", avant de trainer tout ces petits bouts de feraille sur toute l'avenue, et de propulser le tout jusque sous nos toits, nichés au 7e avec les pigeons.
Armé d'ustensiles type MacGuyveresques aimaintés, longtemps il reconstitua la bête .
Rafou a son tour déploya tout son art de chorégraphe es. "fenêtre qui s'ouvrent et qui se ferment toutes seules", mention "petit batons lumineux qui montent qui descendent", en tentant de m'expliquer que c'était des wares sans préfixes, mais que le plus important c'était les 'tites icônes de toutes les couleurs.
Ne manquait plus que Yann pour installer le grand méchant K et faire ainsi profiter tout le quartier de ce caisson de basses à la limite du vibromasseur neuronal.
Moi, je fais des chèques, je mange des nouilles jusqu'à Noël et je tente d'apprivoiser/rentabiliser ce vaisseau spacial intergalactique... Sans oublier de passer un de ces soirs aux fourneaux (sic!) pour tenter de remercier gustativement tous ces fantastiques hommes des temps modernes...
Ce n'est plus un doux et tendre nid bleu et blanc et paisible de jeune/vieille fille, ces 12m2 où s'égrènent mes rêves... C'est la passerelle de l'Enterprise... |
posted by Lisbeï @ 8/19/2003 07:53:00 PM ::
|
|
|