août 04, 2003 |
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Wild horses couldn’t drag me…
J’ai un peu de mal en ce moment.
Pas assez de temps pour dormir, pas assez de temps pour rêver, pas assez de temps pour lire, pas assez de temps pour écrire. Au moins je vis, me direz-vous. Oui, je vis… Mais j’ai un peu l’impression de suffoquer, de manquer de recul, de manquer d’air, et j’ai beau rencontrer plein de gens sympas et faire plein de choses heureuses, je n’arrive pas à en profiter à 100% parce que je me sens acculée, dos au mur, en manque d’espace et de distance… Et j’ai plus envie de m’enfuir pour aller respirer l’air frais à pleins poumons et en solitaire, que de rester à interagir et à communiquer avec les « gens » , avec ces autres que j’ai, même en pleine forme, du mal à appréhender et à assimiler…
Bref.
Hier, j’ai failli me laisser aller à l’élucubration stérile, à la divaguation sans filet, au ph/fantasme vain, au délire engendré par des élans d’ivresses trompeuses…
J’ai réussis à m’abstenir, à rattraper de justesse l'exaltation d’une imagination par trop fertile, tendre, vaine et ridicule.
Non, je ne l’écrirais pas.
Pour citer ma cops’ Valérie, « Ca fait mal au bide, mais c’est bon pour la gueule ».
Mouais.
Pour mon 29ème été, je vais donc m’offrir un ulcère.
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posted by Lisbeï @ 8/04/2003 11:43:00 AM ::
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