juillet 26, 2006 |
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Update
Le livreur était blond aux yeux bleus. Les bras chargés de victuailles, et surtout de litres de Coca Light. Comme il était sympa, je lui ai proposé de boire un verre. Il a fait la vaisselle, il a fait le dîner. Ensuite, il m’a proposé de lancer une machine, puis il a étendu 5 kilos de linge. Vraiment sympa. Alors, pour le remercier, je lui ai proposé un câlin, après la douche. Et là, je me suis faite jeter : « Pas question, garde tes 37,5°C pour toi ! ».
144 heures d’immobilité forcée (d. merci sous ventilo) plus tard, le traitement est monté de plusieurs crans, avec maintenant spécifié sur les boites que la rencontre régulière avec des éléphants bleus à étoiles jaunes est normale.
Jusqu’ici, tout va bien… |
posted by Lisbeï @ 7/26/2006 01:05:00 PM ::
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juillet 21, 2006 |
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J’ai mmmmmaaaaaalllllllll !!!!
Parce que depuis 24h, le choc de mon pied posant le pied par terre m’arrache un sursaut de douleur. Passer de « allongée » à « debout » sous-entend tout un rite digne d’un contorsionniste (se mettre sur le côté, replier les genoux, relever le buste en poussant sur les mains, tout en tentant de ne surtout pas redresser le dos, grimacer de douleur, se retrouver enfin assise et tenter de trouver une façon de porter le poids du haut du corps ailleurs que sur les reins). Enjamber la baignoire pour prendre une douche reste pour e moment impossible, et ce malgré les 35°C constant de mon 6ème ciel. Rester debout sous une douche ? Me relever d’un baignoire ? Dieu m’en préserve. Atteindre la cuisine (13 marches) demande une grosse dose de courage. En descendre (13 marches) avec le poids d’une tasse de thé pesant sur le poignet, l’épaule et donc le dos relève du parcours de sélection de la section étrangère. Rester assise à ce clavier à pianoter ce post (3 minutes) commence à devenir insupportable. Tout comme les 24h dernières heures, passées à tenter vainement de trouver une position qui ne me fasse pas gémir, même allongée, alors que j’avale toutes les 4h tout un tas de petites pilules dont les notices flashent en rouge pétard sur le thème « Attention, addictif, peut entraîner un sentiment de manque en cas de sevrage, ne pas utiliser plus de 5 jours ». Car en plus d’être myope, d’avoir cet extraordinaire trait génétique qui fait que je grossis rien qu’à regarder un camembert, d’avoir les pieds qui refusent de porter autre chose que des baskets, de développer un bouton de fièvre à la moindre contrariété, je suis aussi sujette à ce qu’on appelle communément des lumbagos chroniques aigus. Et un aigu comme ça, a relève plus du tsunami que de la bonne vieille tempête classique à sa mémère.
J’ai super mal. J’ai super chaud. Le frigo est presque vide. Je peux pas sortir (111 marches allez-retour, même pas en rêves). Je ne peux rester assise plus de 5 minutes. Y’a rien à la télé. J’en ai marre de bouquiner. M’ennuie… |
posted by Lisbeï @ 7/21/2006 11:18:00 AM ::
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juillet 19, 2006 |
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Outrage (fr et uk)
Parce que la bêtise, la médisance et l’intolérance sont vraiment les traits caractéristiques de l’humanité, coup sur coup, j’explose de rage.
Il y avait eu Garfieldd, il y a eu tous ces bloggers américains… Et voilà maintenant Petite Anglaise… Comment peut-on être aussi bête, stupide, mesquin et réac’ ? Comment peut-on être déconnecté du vrai monde et de la vraie vie à ce point là ? Quand les entreprises comprendront-elles qu’elles creusent leurs propres tombes, quand comprendront-elles que le (supposé) manque d’investissement et de motivation chez leurs employés n’est que l’écho au sentiment qu’on les prend vraiment pour des serpillières tout juste bonnes à essorer ? Quand comprendront-elles qu’à force de traiter les individus en cases vides, lisses et impassibles, elles se privent elles-mêmes d’une richesse et d’une créativité uniques… Et de tout ce qui fait la différence entre un employé productif et un salarié vidé de sa substantifique moelle, et donc de son « utilité à l’entreprise » ?
Je découvre ce matin que Petite Anglaise est «mise à pied à titre conservatoire», voire menacée de «licenciement pour faute grave» pour avoir évoqué les porte-chaussettes de son employeur sur son blog. Je n’ai pas retourné ses archives, mais de mémoire de fidèle lectrice depuis pas mal de mois, je n’ai strictement rien lu qui pourrait porter préjudice à son employeur, rien de diffamant, insultant ou confidentiel. RIEN ! Elle l’évoque, comme nous tous, de temps à autre, mais de façon tout aussi neutre qu’anonyme. Coucou les employeurs, waky-waky, et oui, les bloggeurs sont aussi des voisins de métro, des amis, des parents, des enfants… Et des collègues et employés ! Parce que croyiez qu’on vivait dans un autre espace-temps ?
Comment une minette aussi talentueuse, fine, drôle et courageuse peut bosser pour un patron aussi con(servateur) et coupé du réel ? Comment une entreprise peut-elle ainsi s’auto-ridiculiser sur la place publique ? C’est digne de la Sacem qui réclame des droits d’auteur à 30 gamins de CM2 ! Car maintenant, c’est sur la place publique, et c’est aux Prud’hommes. Et j’espère que ça va faire un maximum de remous. Et Petite Anglaise, tu gagneras, et avec toi, nous gagnerons tous, nous tous bloggeurs aussi sur notre vie/travail/temps de travail, parce que tu feras jurisprudence. Et de tes malheurs, parce que bien évidemment c’est un cauchemar pour toi cette histoire, jaillira de quoi tancer juridiquement tous ces censeurs préhistoriques… «Little things please little minds…» Mais j’imagine bien que tu n’en demandais pas tant…
Parce que je me souviens aussi d’un de mes ex-employeur qui, profitant d’une absence pour maladie de 3 jours, avait ouvert ma boite mail professionnelle, et avait fouillé dans les mails que j’envoyais et recevais de ma famille, moi qui vivais à l’étranger si loin de chez moi. Parce que je me souviens qu’on m’avait menacé de faute grave aussi à l’époque, sans bien entendu mentionner le fait que je travaillais seule de 8h30 à 20h30 tous les jours, y compris parfois le weekend. Parce qu’aujourd’hui je nettoie mon ordi tous les soirs, et que j’ai la parole de mon responsable info que le serveur est trop archaïque dur à fouiller pour pister de trop près les postes de travail. Parce que c’est exactement à cause de cette enclume que je m’auto-censure au dernier degré sur tout ce qui touche à mon honnie activité professionnelle, parce que j’évolue dans un milieu aussi obtus, mesquin et arriéré que Petite Anglaise. Parce que ce qui vient de se passer ne fait que renforcer ma légendaire paranoïa... Alors que, peut-être sur le fond, Lisbeï est bien plus proche du vrai que S. Et parce que je ne supporte plus de me taire, de me terrer et de longer les murs. C’est pour tout le contraire que j’avais ouvert Lisbeï il y a déjà tant de temps. Pour avoir le droit à la parole, enfin.
Petite Anglaise, if there’s anything I can do, count me in. Les autres, donnez-lui des sous (pour l'avocat et pour le reste, vu que son salaire aussi est "suspendu"!) et restez en alerte...
< edit > "Wrote blog and got the sack. V bad. Will sue." "You read it here first"
Via Maître Eolas et Padawan < / edit > |
posted by Lisbeï @ 7/19/2006 12:08:00 PM ::
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juillet 10, 2006 |
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Live to Tell
En juillet 98, je travaillais comme une dingue pour pas un rond, et j’adorais ça autant que ça me terrifiait. Pour des milliards de raisons. Et des raisons qui ont toujours lieu d’être, ce qui fait que sur le fond, je ne regrette pas d’avoir changer de file. Et je ne regrette pas ces quelques mois qui m’ont forcé à me prouver à moi-même que j’avais les capacités de faire face à absolument tout et n’importe quoi. Une certitude acquise presque à mon corps défendant, une force dans laquelle je n’ai jamais depuis cessé de puiser. En juillet 98, j’hésitais beaucoup entre me lancer dans la jungle professionnelle et donner la dernier coup de collier pour avoir le +5 en plus du +4. La prudence et la pétoche ont fait que fin septembre, je réintégrais la Sorbonne. Le 12 juillet 98, je travaillais. J’étais dans un bar à côté d’Hôtel de Ville, micro grand ouvert, écrasée sous 5 tonnes de brésiliens hystériques. Je me souviens être rentrée à pied dans la nuit chaude et hallucinée d’un Paris en pleine danse de Saint-Gui, pour cause de saoûlerie nationaliste service terminé à la RATP. L’été 98, je me souviens que je sortais avec un type. Un beau brun basané ténébreux comme je les ai toujours aimés, avec en contraste de superbes yeux gris. Je me souviens qu’il habitait un « coquet studio » du côté de Montparnasse. Je me souviens d’une enchanteresse soirée quelque part dans la campagne de la Brie Champenoise, où la « Music Sounds(ed) Better With You » pratiquement en boucle. Je me souviens que nos nuits étaient aussi excitantes que mes jours. Je ne me souviens pas exactement comment on s’était rencontrés (le pote d’un pote à Galou ?). Ni comment (une soirée chez Galou, justement ?). Je ne me souviens plus vraiment comment ni pourquoi nous nous étions séparés au bout de quelques semaines. Si on peut vraiment parler de séparation. Je crois que c’était plus qu’à force de ne pas avoir le temps de se voir, on ne s’est plus rappelés, et on a fini par s'oublier mutuellement. Je ne me souviens plus de son nom. Matthieu ? Jérôme ? Nicolas ? Aucune idée.
Juillet 2006. J’ai eu mon +5, mais je ne vois vraiment pas à quoi il me sert, m’a servi, ou me servira jamais. J’ai déménagé 4 fois depuis juillet 98, y compris hors hexagone. J’ai changé 3 fois de métier et 9 fois d’employeur. Je suis sur-payée pour un travail sous-qualifié où je m’ennuie à m’en taper la tête contre le mur. Au bel inconnu s'en sont succédés 6 autres, de la passade au long truc harcdore qui dure(era) croit-on alors, pour un bon (gros) bout de temps.
Juillet 2006, je sors avec un type, le septième depuis. Un beau grand blond à la peau claire avec de magnifiques yeux bleus, comme ce n’est pas du tout mon type. Il habite un « coquet 2 pièces » du côté de Barbès. Je me souviens très bien comment je l’ai rencontré. Là tout de suite la maintenant, je ne sais pas du tout comment et pourquoi nous serions amenés à nous séparer. Renseignements pris, il semble ne pas savoir non plus. Je me souviens de nombreuses soirées enchanteresses à soupirer d’extase sur, entre beaucoup d’autres, Sketches of Spain et Stella by Starlight. Il est tout comme moi loin d’être parfait, mais je crois réellement que c’est, sur le fond, l’individu au monde avec lequel je suis à même de crocheter le plus d’atomes. Et je sais que même si je vis jusqu’à un âge à sauter à pieds joints sur Jeanne Calment, je me souviendrai alors toujours de son nom.
9 juillet 2006. Je suis vautrée sur mon lit, fenêtres grandes ouvertes et ventilo en rotatif. Même la rumeur de la ville s’est tue pour faire place à de ponctuels « Aaaarrrgggg !! » et autres « Noooooonnnn !! ». A mes côtés, le beau blond triture machinalement sa barbe, et 3 autres zigues tempêtent autant qu’ils le peuvent dans les 12m2 que leur confère ma douce chambre bleue et blanche. La bière est tiède, l’ambiance chaleureuse et complice. Vers minuit, bière éclusée et digestif consolateur avalé, je ramène vers la porte mes 3 visiteurs, avant d’aller me blottir contre le beau blond qui bouquine. La rumeur de le ville n’est plus ponctuée de quoi que ce soit.
Tout comme en 98, je ne sais absolument pas ce que sera ma vie dans 6 mois, 2 ans, 5 ans. Je ne sais absolument pas où je vais. Des espoirs, des rêves, des terreurs… Live to tell… |
posted by Lisbeï @ 7/10/2006 02:16:00 PM ::
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juillet 03, 2006 |
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Me, myself and I
J’ai 300 euros qui me tombent du ciel, là tout de suite, là maintenant, là aujourd’hui.
Mais ce sont des euros fourbes: ils ne sont pas sous forme de monnaie sonnante et trébuchante. Et je ne peux acheter de livres avec. Ni des vacances. Et non, malheureusement, ce ne sont pas des bons Pri*e M*n*st*r ou *B*y ou Ama*z*n.
Et oui, oui, très égoïstement, je vais les garder pour moi. Parce que certes, les précédents (moins nombreux) m’ont permis de financer un bout de Noël, un bout de la fête des mères et de contribuer à rendre encore plus beau (ce qui n’est pas une mince prouesse) un certain jeune homme paresseux… Mais, là… Là, j’en suis à un stade où même un CDI, un salaire décent et 57 jours de congés par an ne compensent plus mon ennui / lassitude / exaspération / mépris / haine (au choix) professionnel(le)…
Donc, c’est pour moi. 300 euros à claquer pour ma pomme. Mais de quoi ai-je envie ? D’un truc qui ressemblerait à ça, parce que je le lorgne depuis qu’il est sorti, et que vraiment, mes 512 Mo actuels, ça ne suffit pas du tout. Et que bien souvent, en sortant du boulot, c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour refroidir mes neurones prêts à claquer la dem’.
De quoi ai-je besoin ? Concrètement, surtout de ça. Parce qu’avec plus de 25 Go de mp3 (entre autres) sur mon disque dur, amoureusement glanés au fil du temps, de mix en version live tout en passant par des sessions jam et autres soundcheck, je reste aujourd’hui à la merci de la moindre faiblesse d’un disque dur qui commence d’ailleurs à ronronner bourdonner d’une manière inquiétante… Et que je compte bien continuer ma moisson...
Alors, s’il y a encore quelques âmes égarées / éclairées qui passent par ici de temps en temps, les conseils et avis sont les bienvenus, en sachant que les principales règles du jeu sont que le budget ne doit pas (trop) dépasser les 300 euros, et que seul le fournisseur sus lié est autorisé (la marque, elle, on s'en fout).
(Ah oui, je sais que ça aussi, ça existe. Le truc, c’est que ça m’enquiquine un peu de trimballer toutes mes archives/backup/vie dans mon sac de fille au quotidien… Donc, le « deux en un », je ne pense pas que ce soit une bonne idée). |
posted by Lisbeï @ 7/03/2006 03:50:00 PM ::
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Nombril |
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Home: Paris
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