janvier 31, 2005 |
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Ren
Il a 31 ans un 31 janvier. Il est beau. Il est bon. Il est futé. C'est un grand romantique doublé d'un idéaliste que la vie a maté. C'est un homme droit dans ses bottes et dans ses idées. Un homme, un individu, complexe, torturé, irrationnel, capable du meilleur comme du pire. Un joli jeune homme, une belle âme, des neurones en tourbillon, une sensibilité à même de tout assimiler et à même de ne rien comprendre...
Big up et merci. En espérant en fêter au moins autant à l'avenir que l'on en a fêté dans le passé... |
posted by Lisbeï @ 1/31/2005 11:20:00 PM ::
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janvier 28, 2005 |
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Je regarde cette gamine fondre en larmes à la question la plus simple, « comment vas-tu Julie ? ». Je regarde cette gamine un peu trop grosse, un peu trop silencieuse, un peu trop volubile… Je regarde cette gamine de 9 ans qui passerait allègrement pour 12, pataude, maladroite, avec déjà des petits bouts de seins dont elle ne sait que faire et un joli bidon tout rond de bébé potelé. Je regarde cette gamine que l’école ennuie, que l’école humilie… Je regarde cette gamine seule dans la cour de récré, parce que les autres enfants ne veulent pas jouer avec elle… Parce qu’elle est trop grosse, parce qu’elle frappe, parce qu’elle a tellement le sentiment de n’avoir rien qu’elle ne rate pas une occasion d’arracher le peu qu’elle trouve… Je regarde son regard à Julie, ce regard où on lit la terreur, la panique, la haine, le désespoir… Je regarde cette gamine qui sanglote de peur chez le psy, tellement elle redoute qu’on lui reproche encore quelque chose… Je regarde cette gamine flanquée de sa mère, complètement exténuée, subissant le conseil de discipline de son école, le jugement, et la condamnation des adultes… Et elle n’a que 9 ans…
Je regarde cette gamine et son grand frère de 11 ans, ce grand frère silencieux qui passe en arrière plan comme une ombre, silencieux, délaissé aussi, tellement la cadette prend tout le souci des parents, ce grand frère à la limite de l’autisme tellement il n’est pas là, tellement il ne veut pas être là et surtout ne rien voir, ce grand frère parfait, calme, aimant, mince, bon élève, ce grand frère qui s’exclut lui-même de sa famille… Surtout, ne pas dépasser, ne pas attirer l’attention …
Je regarde ces deux gamins. C'est la troisième fois que je passe par hasard une fin d’après-midi désœuvrée en leur compagnie, à re-re-regarder ce documentaire sur les mécanismes et les cercles vicieux de la violence… Peut-on encore parler de hasard quand ça fait trois fois… |
posted by Lisbeï @ 1/28/2005 06:24:00 PM ::
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janvier 26, 2005 |
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The one
J’ai eu des demandes de cours de funk, et je ne sais même pas par quoi ni par où commencer. Bien sûr, je ne connais rien techniquement à la musique, je ne joue de rien et je chante faux comme tout le monde, on est donc bien d’accord que c’est du ressenti maladroit. C’est donc particulièrement difficile pour moi d’expliquer, de décortiquer… De démystifier aussi… Je ne veux pas savoir pourquoi j’aime ce son là, je veux juste me perdre dans ce tourbillon où je me sens si légère, si au chaud, si optimiste, si gaie, si libre… Bref.
En amuse-gueule pour ceux que ça intéresse, une définition en 3’46 de "c’est quoi le son funk?" à travers un immenssissime classique parmi tant d’autres (à écouter fort): The Commodores – Brick House (1977)
C’est tout simplement ça : du bon, lourd, gras, binaire de base, plus rapide que le reggae, plus lent que le disco, avec 20 secondes d’intro où une basse indestructible chatouille une batterie consentante, la tête, le bassin et les fesses s’alignant automatiquement sur cette base, et puis pfffuuuu, une voix bien lourde et grasse s’aligne à son tour avec les cuivres en relief, en questions / réponses poisseux permanents…. Tout est là, dans les 20 premières secondes du morceau…
A la troisième seconde, « the one » est lancé, ce fameux One si cher à Bootsy Collins, ce one qui fait qu’on reçoit en coup de poing dans l’estomac et que plié en deux, le cœur s’aligne sur la basse et que le corps se met à bouger tout seul...
Enjoy.
Si ça peut intéresser quelqu'un, une opinion et un classement parmi d'autres: "Once upon a time there was Funk. THE Funk. The Rhythm of the One. Now it's all four-on-the-floor hard-house and techy trance, dance-muzik devoid of real sexiness or libidinous loucheness: defunkt, in fact. (...) Funk, as George Clinton says on 'One Nation Under a Groove', is about dancing your way out of your constrictions. It's music for the hips and the genitals, and its essential sensuality and symbiosis stand in marked contrast to the mechanized monorhythms of so much "dance" music."
Pense-bête: Faudrait p'tet réactualiser ta radio Lisbeï... |
posted by Lisbeï @ 1/26/2005 06:24:00 PM ::
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janvier 24, 2005 |
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Neverending story
CV après CV, lettre de motivation après lettre de motivation, coup de fil après coup de fil, entretien après entretien... Espoirs, désespoirs, rebelotte et re-re...
Comme tous les lundi, seule avec mon écran et mes clopes, tout est à recommencer...
Recommencer, encore, re, re, re, et re-re...
Et pourtant, je ne m'appelle pas Pénélope... |
posted by Lisbeï @ 1/24/2005 02:04:00 PM ::
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janvier 18, 2005 |
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Hier soir, j'ai dîné chez un koala et ses parents. On a mangé des crêpes, dont une grandiose banane/sucre, et des boissons chimiques comme je ne savais même pas que ça existait. Pas sûre que ce soit moins pire que l'alcool... On a évidement papoté, papoté, papoté, devisé sur le fait que le monde du travail transforme les agneaux en loups et les loups en chacals, gémis sur la nullité et la vanité de la jeune génération, pleuré sur le vide qualitatif intersidéral de la scène funk, élaboré quelques stratégies plus ou moins légales et plus ou moins morales pour réussir à remettre à flots financiers la galère Lisbeï, et on s'est enfin sérieusement interrogés sur le risque que nos propos ne soient que la matérialisation du syndrome "vieux cons"... Le koala est plutôt tranquille, mais ses parents sont assurément un peu fous. Fous et passionnés. Comment ne pas être l'autre sans être au moins un peu l'un? Passionnés, dévoués, toujours plein de projets grandioses, toujours prêts à prendre les paris et les risques que les autres n'osent même pas rêver... Leur dernière folie en date, c'est ça:
"Folie", un bien grand mot, ça ne leur fait même plus peur de monter un truc comme ça... La tentative de suicide n'aura lieu qu'en mars, la New Power Generation Party du 6 février (100% Funk / Minneapolis Sound / Prince pour ceux qui seraient durs de la feuille) n'en sera qu'une répétition générale. Bref. Je commence déjà à économiser pour les 10 euros d'entrée, intégralement reversés aux artistes... Va falloir faire plus de dancefloor solitaire pour me remettre à niveau... |
posted by Lisbeï @ 1/18/2005 02:47:00 PM ::
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janvier 17, 2005 |
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Mardi: 3h d'entretien, une heure de "tests" plus tard...
"Vous avez vraiment un cv intéressant, vos tests sont pratiquement parfaits, vous maîtrisez sans aucun doute tous les aspects de cette fonction, oh, et en plus vous avez de l'expérience à l'international... Merci d'être venue, je vous tiens au courant..."
Mardi: 30 minutes de remplissage de papiers divers, un papotage de comptoir plutôt fouilli... "Oui, oui, on a des postes qui correspondent, je vais envoyer votre cv là, là et là, je vous tiens au courant..."
Jeudi: 2h30 de transport, 10 euros de tickets, 2h d'entretien, une heure de tests divers, pulvérisation du soft d'évaluation d'anglais avec 100% de réponses positives...
"Vraiment mademoiselle, vous avez une expérience et des compétences très intéressantes, je vais envoyer votre cv, je vous tiens au courant..."
Vendredi: Les impôts m'annoncent que ma demande de prélèvement automatique s'organise à 100 euros par mois, en plus des 800 que je leur dois encore, et non, non, ce n'est pas une erreur...
Lundi: toujours pas de contrat, toujours pas de boulot, toujours pas de sous, et plus que 300 euros par mois pour manger, boire, sortir, lire, me soigner, me laver, m'habiller, fumer...
Si, si, Pierre, I might become a bum, and sooner than expected, too... |
posted by Lisbeï @ 1/17/2005 03:30:00 PM ::
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janvier 10, 2005 |
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Je tiens à remercier publiquement et chaleureusement les 10 doigts et les 20 orteils de Dimple pour leur efficacité (voir commentaires du post précédent)...
Et de 3!
Les annonces semblent en hausse... Il ne faut pas que je rate ce train là... |
posted by Lisbeï @ 1/10/2005 05:32:00 PM ::
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janvier 07, 2005 |
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Dancefloor solitaire à faire exploser l'immeuble
Nom de d…!
Que ça fait du bien de discuter 20 minutes au téléphone avec un recruteur qui ne vous prends pas pour une ratée, une demeurée, une paresseuse, une minable, une tire-au-flanc, une indécise, mais bien pour ce que vous êtes : un individu compétent et réglo qui ne cherche qu’à payer le maximum d’impôts à l’état et non à ruiner la providence…
Pour fêter ça, et aider à lâcher la pression, histoire que je ne monte pas au 30e et ainsi éviter de retrouver brutalement le plancher des vaches la semaine prochaine à l’issue de l’entretien, rien de vaut une des perles de mes compils «Lisbeï’s Happy Music» :
Donc, 5"41 de dancefloor avec dieu n°2 et un ange à la hauteur, aka Jody Watley Featuring Roy Ayers « I love to love » (Le premier qui ose dire que c’est un son à la Stock, Aiken & Waterman se prendra mon poing dans la figure)
Pour les snobs, je peux aussi vous proposer la version 12 inch soit 9"33 remixée par les MAW, avec un bpm divisé par 2… Beaucoup moins bien réussi à mon sens…
Voyez, c’est pas compliqué, suffit juste d’être gentil avec moi, et moi, et ben je suis gentille avec les gens… (Non, non, ça n'a rien à voir...)
< edit > Je devrai faire du dancefloor solitaire plus souvent, vu qu'apparement on entend Jody Watley dans tout Paris... Et de deux la semaine prochaine, d'entretiens... Allez, un petit troisième pour la route? < / edit > |
posted by Lisbeï @ 1/07/2005 03:31:00 PM ::
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Nombril |
Name: Lisbeï
Home: Paris
lisbei [at] yahoo [point] fr
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