| mai 22, 2006 |
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Chaos and Disorder
L’équilibre, le point de stabilité, l’impossible combinaison du oui et du non, et la sensation de ne jamais, jamais laisser autre chose dans mon sillage que « chaos et disorder »…
Je repense souvent à ton mail Delphine (tu vois, moi aussi je me permets de te dire « tu »), je repense souvent à ce petit mot déposé sur mon palier au cœur de la nuit, comme on abandonnerait un bébé sur les marches d’une église, je repense souvent à ce petit mot que je conserve aussi précieusement qu’un billet d’amour, parce qu’il m’a tellement touché, émue… Je repense à ce petit mot, à ces petits mots : (…) "une même difficulté à rencontrer les autres parfois, à être en phase alors que le disque dur refait cent fois le film du passé, des coups de gueule, de spleen, d'accélération et de transe que je connais bien (…)"
Je n’en peut plus, tu sais, Delphine, de ces coups d’accélération, je n’en peux plus de ces stop and go. Ca m’épuise, j’en hoquète, j’en trébuche… Je deviens peu à peu une vieille dame creuse, amorphe, épuisée… Une baudruche vide…
Je n’en peux plus des « todo » interminables et interminées.
Je n’en peux plus de ce temps qui passe, et de Lisbeï derrière la barrière, à le regarder passer…
Je n’en peux plus de ne pas trouver l’énergie à faire quoi que ce soit, à avoir envie de quoi que ce soit…
Peu à peu noyée par l’immobilisme…Peu à peu terrassée par la montagne qui me toise, et pas foutue d’esquisser, ne serait-ce que peu à peu, le moindre sentier… Moi, je n’arrive plus à grandir tu sais, je n’arrive plus à avancer, même avec « (…) ceux qui me ressemblent, connus ou inconnus » …
L’interminable auto-complainte complaisante… C'est la milliardième fois que j'écris ce genre de conneries...
On est au delà du « get a life ».
On en est au « à quoi ça servirait ». |
| posted by Lisbeï @ 5/22/2006 05:23:00 PM ::
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| mai 18, 2006 |
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Numb ‘n dumb
Je rumine ça depuis 24h, et je n’arrive pas à le faire sortir. Je ne sais pas comment le faire sortir. Ca part dans tous les sens. Je n’arrive ni à faire du thématique, ni à faire du chronologique. Sans même parler de la synthèse. Les mots s’entrechoquent au rythme de mes battements de cœur. Un magma de mots, d’émotions, un maëlstrom d’amertume… La boule de flipper en looping libre dans les neurones. Je me vide peu à peu de larmes de toutes les couleurs, de toutes les nuances : honte, haine, rage, self-hatred, désespoir and back again..
Sur la forme, c’est pas grave.
Deux scuds dans le dos de plus ou de moins, sur la forme, qu’est-ce que ça change… 30 ans de scuds dans le dos, je ne devrais même plus hausser le sourcil…
Et puis sur le fond aussi, sur le fond du fond, qu’est-ce que ça change…
Je n’arrive même pas à écrire la suite logique de tout ça, tellement l’évidence m’anéanti…
Juste, j’aurais tellement aimé me souvenir des hérons, des mouettes et des palourdes, du vent dans les pins et du glouglou enchanteur du pont… J’aurai tellement aimé les coucher une fois encore sur html, juste pour pouvoir m’en souvenir plus tard, me souvenir de la beauté et de la sérénité de ces 15 jours d’érémitisme…
La semaine dernière, je rêvassais sur une terrasse… |
| posted by Lisbeï @ 5/18/2006 02:53:00 PM ::
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| Nombril |
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