juin 27, 2005 |
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Rose vaisselle
Delphine est ingénieur chimiste. Comme nous tous, Delphine a écouté son papa et sa maman qui lui ont seriné toute sa vie « fais des études, fais des études, fais des études, et après tu feras ce que tu voudras ». Delphine a été bien sage, elle a fait des études, et en plus des études qui l’intéressaient. Elle s’est pliée aux sacro-saintes règles de l’employabilité du XXIe siècle, et a multiplié les stages aux quatre coins du monde en plus de longues et studieuses années. Résultat des courses : pratiquement trilingue, diplômée jusqu’aux oreilles, expérimentée. Oui, mais… au chômage. Tiens, tiens, ça me rappelle quelque chose. Au chômage pas par ce qu’elle n’est pas bien, mais au chômage parce que, mathématiquement, « il n’y a plus assez de place pour tout le monde », le monde soit-il bon ou mauvais. Or, si Delphine est au moins aussi compétente qu’elle est un chouette individu… C’est vraiment du caviar aux cochons…
Alors quand Georges a lancé l’idée, ça a fait plus que tilt. Parce que c’est pour la bonne cause, et parce que si tous les marketeux de Spontex ne sautent pas sur cette occasion monstrueuse de marketing viral, ils ont un baobab dans l’œil (oserais-je sous-entendre que…).
Bref. En tant que ménagère de moins de 50 ans, célibataire sans enfant et csp+, je trouve ce truc plutôt pas mal, voire même rigolo…
Et multifonction, en plus… Ca peut même servir à rembourrer les décolletés :) |
posted by Lisbeï @ 6/27/2005 08:07:00 PM ::
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juin 21, 2005 |
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Gros œuvre
Done :
- Arracher le tissu ( environ 100 m2, 3 épaisseurs) - Arracher les baguettes sur lesquelles était fixé ledit tissu (doubles baguettes, soit environ 25 m fois 2) - Arracher les clous qui tenaient lesdites baguettes (clous de 5 cm tous les 5 cm… Environ 600 clous ?) - Arracher la moquette collée aux murs (environ 100 m2) - Gratter à la spatule la trame en mousse de ladite moquette (environ 100 m2) - Arracher toutes les plinthes et câbles électriques, lesdits câbles posés sur la moquette (14 m). - Couper des fils électriques bizarres courant le long de la porte. - Manquer faire exploser tout le système électrique et frire le maître d’œuvre / maître d’ouvrage - Se rendre compte de l’état des murs : enduits de colle à moquette du sol au plafond (environ 100 m2) et pleurer - Tenter de décoller ladite colle : acétone (marche pas), décapeur thermique (marche pas), bidon chimique "spécial colle à moquette, dissous toute colle en moins de 10 minutes" (marche pas) - Pleurer très fort - Envisager diverses solutions, en faisant le ratio prix/temps/compétences (grosse prise/déprime de tête) - Raboter les tasseaux - Poncer les murs (environ 100 m2) - Enduire les murs à l’enduit-colle (environ 100 m2) - Poncer l’enduit-colle (environ 100 m2) - Décoller les plaques de polystyrène collées au plafond (16 m2) - Enduire ledit plafond (16 m2) - Poncer ledit plafond (16 m2) (ok, on a fait lège sur ce ponçage là) - Peindre ledit plafond (16 m2, 4 couches de super peinture super épaisse monocouche super spéciale "plafond abîmé" de la vie de la mort "qui couvre tout") - Peindre les moulures (2 couches de super peinture super épaisse monocouche super spéciale "plafond abîmé" de la vie de la mort "qui couvre tout") - Peindre les murs (environ 100 m2, 2 couches de super peinture super épaisse monocouche de la vie de la mort "qui couvre tout") - Peindre la fenêtre - Poser les baguettes d’encadrement de la porte (environ 6 m) - Démonter la super top design porte en accordéon plastique marron - Enlever le lino (16 m2) - Se rendre compte que la colle à lino/à moquette ne part pas (acétone (marche pas), décapeur thermique (marche pas), bidon chimique "spécial colle à moquette, dissous toute colle en moins de 10 minutes" (marche pas)) - Se rendre compte que ce n’est pas de la colle, mais un ragréage - Pleurer - Commencer à attaquer ledit ragréage au burin et au marteau (16 m2), sans pour autant abîmer les tomettes garanties fin XIXe dessous. - Avoir vent d’une technique de grand-mère : une serpillière détrempée posée sur ledit ragréage pendant une nuit. - Célébrer le miracle : ça marche - Gratter ledit ragréage détrempé et ainsi rendu mou (16 m2) - Gratter à la brosse en fer et au super décapant "spécial terre cuite de la vie de la mort qui tue" lesdites tomettes garanties fin XIXe (16 m2, 8 litres de décapant hyper concentré) - Serpiller/frotter à la brosse en fer, serpiller/ frotter à la brosse en fer, serpiller/ frotter à la brosse en fer, serpiller/ frotter à la brosse en fer (4 fois, 16 m2) - Serpiller/frotter à la brosse en fer, serpiller/ frotter à la brosse en fer avec le super nettoyant super désincrusteur de saletés spécial tomettes (2 fois, 16 m2) - Serpiller, serpiller (2 fois, 16 m2) - Vernir les tasseaux et l’encadrement de la porte (14 m) - Rattraper les dérapages de vernis à la peinture blanche - Passer au pinceau le super protecteur imperméabilisant spécial tomettes (16 m2) - Peindre en blanc le meuble qui nous a servi d’établi (60 cm de large, 90 cm de haut)
Reste à faire : - Poser des plinthes dans ladite pièce (c’est pas moi) - Refaire le circuit électrique de ladite pièce (c’est pas moi) - Poser un radiateur électrique dans ladite pièce (c’est pas moi)
Date de début des travaux : 1er novembre 04 Date de fin des travaux : 19 juin 05 Société de construction : 2 GOA (Gentils Ouvriers Amateurs) au black le soir et les weekends Nombre de jours non-travaillés sur ladite période : une grosse dizaine ? Coût financier : une fortune éhontée à Casto et Leroy "des voleurs" Merlin Seconde phase des travaux : mpfffmpfff… On verra ça l’hiver prochain…
J’avoue que je ne vais pas trop savoir quoi faire le weekend prochain… Y'a pas un autre pique-nique? |
posted by Lisbeï @ 6/21/2005 05:45:00 PM ::
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juin 17, 2005 |
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Self-loathing
17 juin. 17 juin. 17 juin.
La dérive n’aurait-elle pas commencée un 17 juin… A moins qu’elle n’ai fait qu’amorcer le début de la fin un 17 juin… |
posted by Lisbeï @ 6/17/2005 05:28:00 PM ::
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juin 16, 2005 |
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LoloSquarred est une star pédébloggeuse internationale.
(Et moi non plus c'est pas pour une turlutte, c'est parce que je suis tellement minable que je n'arrive qu'à te dire des choses désagréables ( sorry :( ) et que ma blogroll et mon blog dans l'absolu part(ent) totalement en c... ) |
posted by Lisbeï @ 6/16/2005 11:07:00 PM ::
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juin 14, 2005 |
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Vous (pas vous, lui)
Comment dire, comment taire… Je vous adore tous les jours depuis plus de 500 jours.... |
posted by Lisbeï @ 6/14/2005 05:30:00 PM ::
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juin 01, 2005 |
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Hole
Des coups. Des coups au moral. Des coups à l’honneur, des coups à l’ego. Des coups à la confiance en soi. Des coups à l’estime. Des coups à la confiance en l’individu. Et je ne parle même pas des coups au respect du monde de travail et à la notion de travail en équipe. Des coups à l’éthique. Des coups à l’intégrité. Des coups au compte en banque. On compense, comme il ne faut jamais, toujours. Des coups. Encore des coups, toujours des coups. Des coups qui s’accumulent dans cette pièce dont je me refuse à ouvrir la porte. Cette pièce qui explose de partout, tellement elle en est remplie, de coups. 30 ans de coups. And counting… Des coups qui s’accumulent et une S., à chaque nouveau, un peu plus chancelante, un peu plus perdue…
Des coûts aussi. Des coûts au cœur, des coûts à l’âme. Effeuillage du « capital humain » (poûa L)
Je ne sais pas s’il reste encore assez de feuilles. |
posted by Lisbeï @ 6/01/2005 06:40:00 PM ::
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