septembre 27, 2004 |
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Back on the highway of my life?
Voilà. Doucement. Gentiment. Pas à pas. Des grandes petites choses au quotidien, juste ces petits riens et ces grands tout(s)et te voilà avec 3 beaux CV, une évaluation professionelle où de parfaits inconnus totalement et objectivement désintéréssés, voire indifférents, te disent que tu es embauchable demain matin, parce que tu es tout simplement compétente, et douée, et que tu es en plus une gentille fille... C'est un peu con-con, mais qu'est-ce que ça fait du bien d'entendre ça, sur le fond...
Voilà. Tu surfes sur les sites de marchands de travail, tu fais de jolis reporting pour savoir quand, qui, pour quoi... (Pourquoi, c'est un autre problème...) Voire, tu te ballades avec des cv pleins les poches en poussant des portes de devantures qui expliquent cyniquement que le travail rend libre.
Voilà. Tu humes l'automne qui arrive, mains enfoncées dans tes poches vides, tes vieilles compagnes sur coussin d'air te portant à travers la ville...
Voilà. De nouveau, lentement, sûrement, tu espères sereinement, de nouveau, enfin, tu as envie...
"Moving down the highways of my life
Makin' sure I stay to the right
Moving down the highways of my life
So I shan't be concerned
With the other side of the road
Reading all the signs along the way
Knowing where I am, not what they say
My destination's closer day by day
So I can't be concerned
With the other side of the road
Da da dop da da ah
Down the highway da de ah..."
(...)
The Isley Brothers - Highways Of My Life (5.8 MB)
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posted by Lisbeï @ 9/27/2004 10:15:00 PM ::
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septembre 16, 2004 |
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Mon père cet inconnu
J'étais en train d'écrire tout le mal que je pensais de mon géniteur. Et puis... Et puis. Chacun sa route, chacun son chemin... Mais oui, qu'il fait bon se lever le matin le coeur léger et le sourire au coin des lèvres, en se disant qu'après les mots affreux (mais sincères) que nous nous sommes jetés à la figure, je vais être dispensée de présence au moins jusqu'à Noël... |
posted by Lisbeï @ 9/16/2004 11:35:00 PM ::
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"Everybody say nothing comes 2 easy
But when U got it baby, nothing comes 2 hard..."
Special dédicace à Lolo² : Prince - Baby I'm a Star (1984)
Attention, pour oreilles averties, c'est d'un autre âge et d'une facture, hum, princière de cette époque là :)
Moi, je préfère mes mots sans voix et sans visage, noyés dans tous les mots muets et sans regards... |
posted by Lisbeï @ 9/16/2004 10:31:00 PM ::
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septembre 14, 2004 |
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Cornered
Tiens, tiens, tiens (via Matoo)... "soupir"... Le monsieur a au moins eu la délicatesse de ne pas en dire plus... En espérant que la plupart des lecteurs n'iront pas jusqu'au bout de l'article... Brrr, que je flippe toujours de ce genre de truc... |
posted by Lisbeï @ 9/14/2004 04:27:00 PM ::
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Rain or Shine
Ca ne change rien. Loque je suis, loque je me sens, loque j'irradie... Des "to do" interminables, des réalisations irréalisées démesurées... Sentiment de minabilité généralisé... Rien ne change, rien ne se crée, rien ne se transforme...
Mouais. Tu vas aller loin comme ça Lisbeï, c'est sûr...
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posted by Lisbeï @ 9/14/2004 11:42:00 AM ::
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septembre 09, 2004 |
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Allez tous vous faire f....
Ce n'est qu'une fois rentrée que je réalise à quel point le fait de ne pas être rentrée, donc de ne pas être là, donc de ne pas devoir affronter toutes ces p.... de réalités et d'emm... de m..., m'était vital...
Recommencer à écrire, même si ça heurte certains yeux, même si ça fait mal à lire... Recommencer à écrire, recommencer à douter, recommencer à étaler toute ma minabilité, même si je dois décevoir, même si je dois perdre de ma gloriole, même si c'est la vaine Lisbeï et non la vaillante, battante, à toute épreuve S. qui reprend les commandes... Désolée, désolée de ne pas réussir à être autrement, désolée de vous faire subir ça...
3e bouton de fièvre en 3 semaines... Marre de bouffer des antibios, marre que la moindre contrariété me défigure... Pas belle à l'intérieur, pas belle à l'extérieur... Trop fière pour parler, trop dure pour savoir dire, trop habituée à encaisser, trop conditionnée à contenir la vapeur coûte que coûte, toujours, toujours, rester lisse, distante, inateignable, impassible, indestrutible... Toujours cacher, toujours nier, toujours éluder, ne jamais donner prise, surtout ne jamais avouer que là, aussi anodin que cela puisse sembler, là, ça a fait mal, vraimment, beaucoup... Encaisser, se fermer, contenir...
Moi qui n'ai jamais su pleurer un bon coup, ne serait-ce que pour lacher les nerfs, moi qui suis 100 fois trop orgueilleuse pour donner la satisfaction ne serait-ce qu'intellectuelle à qui que ce soit d'avoir réussit à me faire pleurer, même si c'est dans la solitude de ma tour - même si j'ai bien conscience cette histoire de satisfaction n'est qu'un pitoyable et paranoïaque débat Lisbeïo-lisbeïen -, moi qui depuis toujours cultive l'étanchéité absolue des émotions quelles qu'elles soient...
Mon corps me trahit, et la vérité défigure mon visage...
Alors non, papa, je n'ai pas trouvé de boulot, je n'ai aucune piste de boulot, et en plus je nourris le projet secret de laisser vacante la place de fille de toi, au moins pour un long moment, tellement rien le son de ta voix mielleuse me donne de facto des boutons... Oui, je suis un monstre d'ingratitude...
Non, je n'ai pas arrêté de fumer, oui je suis complètement perdue quant à mon avenir professionnel, oui je ne suis qu'une boulle d'interrogations avec une bonne huitaine de kilos en plus qui fait des crises de stress aigü pour un oui et pour un non, oui je suis incapable de me lever le matin sans réveiller tout le quartier avec mes réveils, non je ne peux pas tirer une balle sur le mec dont la clim' perturbe ton sommeil, oui les circonstances ont fait que tes vacances ont été beaucoup moins reposantes que prévues, oui je suis submergée par un sentiment d'incompétence et de minabilité généralisé, et non le yoga ne marche pas, il va vraiment faloir que je me mette à la lutte. Si ça te déplaît, t'indispose, te déçoit ou quoi que ce soit d'autre, la porte est grande ouverte, et elle le restera... Je ne peux pas à la fois gérer ma propre pression culpabilisatrice et en plus gérer la tienne... Oui, je suis un monstre d'égoïsme, de paranoïa, d'exigeance, de rigidité et de contrôle...
Non, maman, je n'ai pas de réponses à tous tes tracas, je ne suis pas ta soeur, ni ton amie, ni ta psy, ni ta béquille, ni Mme Irma, je n'ai pas de solutions à tout... Je ne peux pas gérer et les tiens et les miens, de tracas... Oui, je suis un monstre d'égoïsme et d'ingratitude...
Bref.
J'espère qu'avec tout ça j'aurai réussi à éviter l'apparition définitive du bouton de fièvre ...
Rien que d'écrire tout ça et de le relire, je suis rongée par la culpabilité... |
posted by Lisbeï @ 9/09/2004 07:37:00 PM ::
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