mars 09, 2007 |
Wrecked |
Le calme après la tempête. Ou du moins, l’arrêt du combat, faute de combattant. Achevée par KO. Toujours aussi épuisée. Toujours aussi vide. Mais plus la force d’évacuer la rage. Plus la force. Mal partout. Courbaturée de haut en bas, à force de nerfs qui tétanisent les muscles. Ereintée à coups de kilomètres d’errances sous la pluie battante, perdue dans le dédalle du pavé parisien.
Juste une supplique à Morphée et au subconscient : laissez-moi dormir pour de bon. |
posted by Lisbeï @ 3/09/2007 12:05:00 PM ::
|
|
|
mars 06, 2007 |
Comme envie de sang sur les murs |
L’ivresse de la rage qui monte, qui enserre méthodiquement la gorge jusqu’à l’étouffement, jusqu’à l’écœurement, la fébrilité des mains, les gestes saccadés, le miroir de l’ascenseur qui me renvoie un hagard regard de psychopathe en errance…
L’ivresse de la rage qui monte, les ongles plantés dans les poings, les mâchoires de dents qui ferraillent, cette envie de violence, cette envie de contact brutal, aride, cette envie de me jeter la tête la première à l’assaut de tous ces murs jusqu’à ce qu’inconscience ou autre s’ensuive(nt)…
La douleur comme dérivatif au néant. |
posted by Lisbeï @ 3/06/2007 04:25:00 PM ::
|
|
|
mars 05, 2007 |
Have you any dreams you'd like to share... |
Je tiens à remercier mon subconscient du magnifique weekend prolongé qu’il m’octroie, alors que je comptais bien m’octroyer à moi-même quatre grasses mat’ style tour du quadrant.. Grâce à lui, j’ai en effet eu le plaisir de revisiter ces quatre dernières nuits les relations tendues que j’entretiens avec mon cher père, ma hantise de la perte et de l’abandon sous la forme de rêve récurrent de la maison de Bretagne vendue pierre par pierre sous mes yeux impuissants, l’abandon au vent à et à la pluie de toute ma bibliothèque, gisante dans une fosse commune à ciel ouvert au fond du champ de ladite maison, ma terreur de la foule et de sa violence imprévisible, ma terreur de la violence physique tout court, à travers des coups qui viennent de nulle part alors que j’assiste paisiblement à un concert du Dieu Pourpre, sans même parler des aller-retours dans la maison où j’ai grandi, où se retrouvent, sous forme de flashs déconnectés les uns des autres, une bonne partie de mes fantômes personnels les plus improbables…
La semaine dernière, c'était le boulot et la tentative de viol...
Moi je dis, avec des rêves pareils, qui a besoin de cauchemars… |
posted by Lisbeï @ 3/05/2007 09:28:00 AM ::
|
|
|
|
|
Nombril |
Name: Lisbeï
Home: Paris
lisbei [at] yahoo [point] fr
|
Dernières Divagations |
|
Archives |
|
Girls & Boys |
|
Blogs RIP
|
Miscellaenous |
|
Powered by |
|
|