octobre 26, 2006 |
Dreams of loneliness, like a heartbeat (drives you mad)... |
Ce matin, c’était le dernier aller direct sur la ligne 9. Ce soir, ça sera le dernier retour direct sur la ligne 9. Aujourd’hui, c’est le dernier jour de travail jusqu'à la fin de mes jours d’ici au 6 novembre. Dimanche dernier, c’était la dernière lessive avec cette machine à laver qui me tennait déjà propre de pied en cap à l’époque où j’étais une jeune fille paumée et totalement à la dérive étudiante qui vivait chez ses parents… Dimanche, c’était le dernier petit plat mitonné sur la cuisinière que je traîne elle, depuis… pfff… Que je me suis fais foutre à la porte par le divorce de mes parents Que je suis partie de chez mes parents… 10 ans ? Un peu plus tôt, ça a été le tri dans les 20 cartons de bouquins que je traîne eux aussi, entre la région parisienne et le Luxembourg, et back again , depuis que je me suis fais foutre à la porte par le divorce de mes parents que suis partie de chez mes parents… 5 cartons à vendre, 1 vendu, le reste dans un caveau une cave familiale, en attendant la résurrection finale le déluge… Ce soir, y’a une minette que je ne connais d’y d’Eve ni d’Adam qui vient récupérer une étagère avec son chéri. Mardi dernier, c’était des copines qui avaient la bonté d’adopter une partie de mon jardin en promettant d’en prendre soin, et puis 2 jeunes messieurs qui récupérait le lit de secours, sans parler de la visite impromptue de potentiels futurs locataires, qui eux ont eu le gentillesse de descendre la poubelle. Dimanche, toujours deux jeunes messieurs, mais d’autres encore. Et puis il va aussi y avoir la case Poste demain matin, paquets à envoyer aux quatre coins de France contre quelques futiles euros… Et puis encore une plante à livrer, accompagnée d’un scanner pour les appétissants gentils élèves. Et puis encore le bureau à vider. Une partie de la cuisine. Emballer très soigneusement mon Mothership Connection. Et puis les dernières babioles qui traînent, les choses inutiles, les choses dérisoires, ce menu fretin qui tord le cœur mais dont on ne sait quoi faire…
Ce sentiment d’abandon. Ce sentiment de reniement. Ce sentiment de mise à nu. Ce sentiment de dépeçage. |
posted by Lisbeï @ 10/26/2006 05:08:00 PM ::
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