| mars 27, 2006 |
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Note à S.
Arrête de vouloir à tout prix maintenir la prétence de relations familiales normales. Arrête de tenter encore et toujours de ménager, de contourner, de louvoyer. Parce que tu espères que comme ça, il te foutront la paix au moins une fois sur cinq. Arrête. Parce que toi qui espère une fois sur cinq, pratiquement à chaque fois ça se transforme en quatre fois sur cinq. Et autant te taper la corvée une fois sur cinq, ok. Quatre fois sur cinq... Trop cher...
Parce que quoi que tu fasses, tu perdras. Quoique tu fasses, il sera toujours plus fort que toi. Plus insidieux. Plus rusé. Et c’est toi qui subira. Encore.
Si tu n’appelle pas ton grand-père toutes les 3 semaines, il fait appeler ta grand-mère pour te reprocher de sa part ne pas assez t’occuper de lui. Si pour éviter les reproches et la culpabilité tu l’appelles « pour dire bonjour », il en profite pour t’inviter à dîner, alors que tu étais déjà de corvée il y a moins d’un mois. Et tu te retrouve toute conne, et tu ne sais pas lui dire non. Et non content de t’avoir piégée toi, il en profite pour de plus exercer le même chantage sur ton pauvre Yannou de frérot, qui n’avait rien demandé à personne... Et qui se trouve lui aussi convoqué, avec l’atout supplémentaire de « ta soeur, elle, elle vient »... Résultat des courses, deux pigeons, deux...
On connaît la méthode familiale par coeur, et pourtant à chaque fois on se fait avoir... Qu’est-ce que c’est chiant un vieux beau fat qui s’ennuie...
Tu te réfugie derrière le "on", mais Yann lui a bien plus de courage que toi...
Et non, ce n’est pas de l’amour, ni de la sollicitude.
C’est juste ça : tuer le temps, avant que ce ne soit le contraire. |
| posted by Lisbeï @ 3/27/2006 05:55:00 PM ::
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