| juin 15, 2004 |
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Tu le regardais dormir hier soir, tu écoutais son souffle en admirant son corps alangui, détendu, abandonné à l'inconscience du sommeil... Tu le regardais dormir, et tu avais le sentiment que c'était un immense cadeau qu'il te faisait, de te confier ainsi la reponsabilité de son sommeil, de son corps, de ses rêves, tu avais le sentiment de veiller sur lui et tu étais heureuse. Tu avais envie de l'embrasser, de le caresser tout en ayant le soucis de préserver cette inconscience si fragile, tu avais envie de lui dire à quel point ta vie était plus belle quand il en faisait partie... Tu l'as juste contemplé une bonne partie de la nuit...
"Tu sais aussi que tu as une imagination hallucinatoirement paranoïaque..."
Tu te dis que ça serait bien, pour une fois, que tu ne foutes pas tout en l'air en sabordant toi-même ton esquif... |
| posted by Lisbeï @ 6/15/2004 12:41:00 PM ::
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