août 20, 2007 |
Drowned by numbers |
Tu sais, E et Y ont rompu le 17 juin, lorsqu’il a enfin trouvé le courage de lui avouer qu’il en aimait une autre. Enfin, quand il s’est fait surprendre au saut du lit avec une autre.
Tu sais, si l’été 2001 avait été aussi maussade que l’été 2007, je crois que j’aurais trouvé le courage de faire comme Tarik.
Tu sais, cette année, il a fallu qu’arrive le 16 août pour me rendre compte que le 11 août était déjà du passé.
Tu sais, pile entre 11 et 22, il y a 16.
Tu sais, je t’aimais tellement plus que moi-même, que je suis aujourd’hui incapable de me souvenir de la fête de mes 25 ans. Pourtant, je me souviens de chaque seconde de la tienne…
Et toi, penses-tu encore à moi, parfois ?
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posted by Lisbeï @ 8/20/2007 10:49:00 AM ::
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2 Comments: |
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Oui, même silencieuses, les amours anciennes ne sont pas enterrées et oubliées. On a été aimés. Il ne faut jamais l'oublier. Jamais. On a aimé. Il ne faut jamais l'oublier. Jamais. Il faut être fidèle à ces amours, même défuntes, même abîmées, même cabossées. Pour passer à la suite, pour aimer plus fort, plus entièrement, plus droitement, plus intensément, plus bellement, il faut avoir de l'amour dans le sac à dos, pas que des cailloux. Tu n'as pas que des cailloux. Il faut poser son sac parfois, redresser l'échine, constater que les rochers sont des pierres, les pierres des graviers, les graviers de petites billes dont s'ennivreront les enfants dans une cour de récréation. La vie est dure et belle. A nous d'ouvrir nos poumons, de respirer profondément.
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Comme des echos...