avril 11, 2007 |
Note à S |
Juste, garde précieusement tous ces ressentis pour la prochaine fois où tu te retrouves à arpenter de rage les boulevards parisiens sous la pluie battante. Souviens-toi de la caresse du soleil sur ta peau desséchée par l‘hiver, imprègne-toi du plaisir de la cécité et de l’abandon aux milles taches de lumière dans les yeux, repais-toi de l’odeur de l’herbe et de ses chatouillis sur ton corps, de l’odeur du frais et du printemps, garde en fond d’écran toutes ces taches colorées de beauté éparpillées au milieu du vert tendre. Laisse-toi bercer par la cloche de l’église et par tous ces petits mots pour ne parler de rien si ce n’est de l’essentiel, i.e. la chaleur et la sérénité douce d’être ensemble. Souviens toi de la douceur de la couette sur ta peau les longues grasses matinées de printemps, et du plaisir de s’étirer de tous ses muscles ankylosés, longuement et voluptueusement. Enfin, garde bien au chaud dans ta mémoire de toutes tes plus belles mémoires le souvenir de ses regards, de ses mains et de ses lèvres dans le clair-obscur de ces 2 mètres carrés laidement carrelés… |
posted by Lisbeï @ 4/11/2007 04:32:00 PM ::
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