Lisbeï
Grand tripotage de nombril et autres divagations
avril 26, 2007
Prologue


Marseille

Photo volée au Hollandais Volant


posted by Lisbeï @ 4/26/2007 04:01:00 PM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
avril 25, 2007
Signes extérieurs d’épuisement - exemples:


- Remballer benoîtement sa carte bancaire à un distributeur de sous en laissant 40 euros dans ledit distributeur. Merci au gentil monsieur dans la queue qui m’a rattrapée par la manche, une liasse de billets à la main.

- Acheter Libé au kiosque. Acheter des clopes chez le buraliste. S’installer en terrasse. Allumer une clope. Chercher le Libé… Merci au gentil serveur d’avoir monté la garde de la table déserte mais ensoleillée pendant que je courrais chez le buraliste récupérer ma prose gauchiste… Et merci au buraliste de ne pas l’avoir fait disparaître.

- Se rendormir assise dans son lit, alors que le passage à la verticale avait déjà pris 25 minutes et trois séries de sonneries. Faire l'acte manqué de la journée en écrivant dans un premier jet "horizontale" à la place de "verticale" dans la phrase précédente.

- Remonter à la maison pour cause d’oubli du sac de pantalons à changer au marché, ledit sac préparé 2 minutes auparavant.

- Remonter à la maison une seconde fois pour récupérer son paquet de clopes plein dans la poubelle, et jeter le paquet de clopes vide que l’on avait mis dans sa poche. Merci à mon gentil colocataire de ne pas trop se foutre de ma gueule.

- Comptabiliser 90 minutes entre la première sonnerie et le départ définitif pour le bureau.

- S'embrouiller dans l'isoloir et glisser un bulletin Sarko à la place d'un bulletin Ségo dans l'enveloppe. Nan, nan, celle-là, ça doit être la seule que je n'ai pas encore faite.
posted by Lisbeï @ 4/25/2007 01:46:00 PM :: | | | | | | 2 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
avril 22, 2007
Feel what I feel when I feel what I'm feelin' in the sunshine

Roy Ayers & Chaka Kahn - Everybody Loves the sunshine


Deux des dieux de mon panthéon personnel réuni sur l'un des mythe de la musique noire américaine de la fin des années 70... (Honte à Roy Ayers de sous-utiliser à ce point là l'extraordinaire voix de Chaka...)
posted by Lisbeï @ 4/22/2007 11:48:00 AM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
avril 20, 2007
Say what ?

Sugar Hill Gang - Intro Rapper's Delight - 17 avril 2007 - La Maroquinerie
(Attention, le son est, hum, pas fantastique...)


(En fait, si. La fosse, la foule, le mouvement, la sueur, les cris, les bras en l’air, les pieds qui ne touchent plus terre … je sais encore faire.)


La vraie vie, c’est celle-là. Celle que tu aimes. Celle que tu t’es choisie et que tu as commencé à te construire il y a bien longtemps. Celle aussi, et sûrement très futilement, qui te remplie de joie, de sérénité et de légèreté.

Ce n’est pas celle des disques rayés qui agonisent sur les platines Technics, et qui te laboure le cerveau de ses culs-de-sac destructeurs les soirs de marathons parisiens.

Un bon scratcheur ne raye pas ses disques.
posted by Lisbeï @ 4/20/2007 12:15:00 PM :: | | | | | | 2 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
avril 18, 2007
A voté
Enfin, a donné procuration à un certain jeune citoyen qui travaille le dimanche du second tour, et qui n’est même pas certain d’arriver à trouver le temps ne serait-ce que d’aller voter dans son bureau à lui.

Sans même parler de ses actuels errements idéologiques… Heureusement, des hiphopeurs historiques étaient dans la place...
posted by Lisbeï @ 4/18/2007 02:36:00 PM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
avril 13, 2007
Partir au lof
lof


Il n’y a pas 500 raisons pour lesquelles d’un seul coup, le bateau part au lof. Ca peut être parce que, lors de la précipitation de la manœuvre d’envoi, l’équipier à la drisse n’a pas hissé le spi jusqu’en haut du mat, ni correctement bordé la tangon… Même 10-20 cm, et toute la prise au vent et donc le poids sont décalés autant vers le bas, et leste donc l’avant… Ou alors, c’est parce que le barreur (ou l’équipier qui a mis la barre sous pilote) est une nouille, et s’obstine à barrer au compas, alors que c’est avec les fesses qu’il faut barrer un bateau sous spi… Ou alors encore, c’est parce toujours ce crétin de barreur pense être plus malin que le vent et la houle réunis, et qu’il s’obstine à ignorer l’une pour trop s’ajuster à l’autre…

Barrer sous spi, c’est avant tout une sensation physique, presque une copulation. Un triolisme, ou l’un des trois est en fait déjà deux… A quatre donc. Parce que barrer sous spi, surtout quand on ne devrait pas parce qu’on est déjà largement au delà des 20/25 nœuds établis, c’est fantastiquement grisant…
Parce qu’on joue avec les équilibres jusqu’à frôler la rupture, parce que c’est cette délicieuse lutte contradictoire entre la houle, qui souvent pousse et soulève le bateau par la poupe (et de trois-quart arrière bien évidemment, parce que sinon c’est moins drôle), le vent qui s’engouffre de toute sa force dans la voile gonflée à éclater et pose un maximum de poids vers l’avant, et le barreur qui, cramponné à son manche, doit à la fois barrer finement au « feeling » du vent pour garder la vitesse au maximum, et en même temps maintenir le bateau de telle façon à ce qu’il accompagne le mouvement de la houle… Le barre est sèche sous la main, le bateau réagit au quart de poil sous les fesses, la coque vrombit sous la vitesse combinée du vent et de la houle et, si on s’y prend bien, c’est un surf sans fin…

Mais parfois, un retour de clapot, une risée légèrement moins forte ou au contraire plus rude, une barre un peu molle, 2 secondes d’inattention et zou… C’est parti pour le grand 8… Un bateau qui part au lof, c’est d’un seul coup la houle et le vent qui poussent de concert le bateau via le spi sur un bord, et vers l’avant. On a beau tenter d’abattre comme un forcené, on tire de toutes ces forces pour redresser le bateau pour le ramener plus près du vent, rien à faire… La barre ne répond plus, et bateau se couche alors sur l’eau. Il ne manque plus que l’eau s’engouffre dans le spi et/ou le cockpit pour que la bateau reste couché, voire commence à prendre l’eau suivant ce qui est ouvert… Avant d’en arriver là, si le bateau fini par se redresser tout seul (et c’est l’immense majorité des cas), on a laissé un beau 8 dans le sillage, ou plutôt un beau S…


Alors voilà. Partie au lof, une fois de plus. Sans pourtant avoir le sentiment d’avoir été trop téméraire ni particulièrement sur-toilée. Partie au lof sans pouvoir rien faire d’autre que subir, la barre inerte dans les mains, juste cramponnée au bastingage, ne pouvant qu’assister au grand « pchouououou » de la galère S. qui s’incline à 35° ou 40°, avant de se redresser brusquement, toute mouillée, toute sonnée, s’ébrouant et bouchonnant bout au vent avant de recommencer à glisser sur les flots…

Et le pire, c’est qu’elle n’a toujours rien compris ni rien vu venir, surtout pas d’une aussi grande ampleur. Des frustrations, de grosses râleries, des énervements, des contrariétés, oui. Mais aussi la certitude que dans ce tas de choses qui m’enquiquinent plus que beaucoup, il n’y a rien d’insoluble. Juste du temps, de l’engagement et de l’énergie. Une longue route, oui, mais rien d’infranchissable. Rien de sans-retour.

Mais rien de nouveau, rien d’assez fort pour déclencher un tel raz-de-marée.

Je ne comprends pas moi-même. D’aucun me suggèrent d’acquérir un régulateur d’allure chimique, afin de brider les hauts et les bas. Mais pour le moment, la terreur de la camisole, soit-elle chimique, reste encore bien plus grande que celle des départs au lof…
posted by Lisbeï @ 4/13/2007 11:30:00 AM :: | | | | | | 2 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
avril 11, 2007
Note à S
Juste, garde précieusement tous ces ressentis pour la prochaine fois où tu te retrouves à arpenter de rage les boulevards parisiens sous la pluie battante. Souviens-toi de la caresse du soleil sur ta peau desséchée par l‘hiver, imprègne-toi du plaisir de la cécité et de l’abandon aux milles taches de lumière dans les yeux, repais-toi de l’odeur de l’herbe et de ses chatouillis sur ton corps, de l’odeur du frais et du printemps, garde en fond d’écran toutes ces taches colorées de beauté éparpillées au milieu du vert tendre. Laisse-toi bercer par la cloche de l’église et par tous ces petits mots pour ne parler de rien si ce n’est de l’essentiel, i.e. la chaleur et la sérénité douce d’être ensemble. Souviens toi de la douceur de la couette sur ta peau les longues grasses matinées de printemps, et du plaisir de s’étirer de tous ses muscles ankylosés, longuement et voluptueusement. Enfin, garde bien au chaud dans ta mémoire de toutes tes plus belles mémoires le souvenir de ses regards, de ses mains et de ses lèvres dans le clair-obscur de ces 2 mètres carrés laidement carrelés…
posted by Lisbeï @ 4/11/2007 04:32:00 PM :: | | | | | | 0 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
avril 02, 2007
Message de service
Mes commentaires, c'est une catastrophe de code depuis le début. Mais je me suis acharnée et accrochée, parce que ne serait-ce que jetter un peu du savon avec l'eau du bain m'était insupportable...

Néanmoins, même moi je ne peux plus commenter mes propres posts pour cause de "spam alert" injustifiés et autres joyeusetés... Et je ne parle même pas de répondre aux quelques rares gentils comentateurs (rares, d'ailleurs, en même temps s'il se font jeter techniquement, évidement...)

Bref.

Donc, pour le moment, de façon bancale, et en espérant trouver mieux dans un proche avenir, deux systèmes cohabitent: les "euh" et "Autres divagations" sur la gauche, et les commentaires laids "Made in Blogger" à leur droite. Allez donc plutôt voir du côté des Bloggers moches: moches certes, mais fiables.

Mes excuses à tous les Gentils Commentateurs injustement expulsés par le passé, soyez de nouveaux les bienvenus, et en espérant ne pas trop récupérer de vrais spammeurs...
posted by Lisbeï @ 4/02/2007 09:41:00 PM :: | | | | | | 2 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
Les madeleines se ramassent à la pelle
Un Gentil égaré dans ces errances désertiques saurait-il m'indiquer où trouver ce genre de frivolité à Paris?
("Trouver" comme dans "acquérir", et non "fabriquer" ou "faire", merci)

hot_cross_buns
Thanks Angela


Récompense: deux Hot Cross Buns offerts par la maison...

Au passage, Louée soit Madame M pour ses stocks insoupçonnés de Sainsbury's Baked Beans... Felt just like home...
posted by Lisbeï @ 4/02/2007 02:44:00 PM :: | | | | | | 10 Autre(s) Errance(s) et Divagation(s)
 
Nombril

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